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[Article] Produits de beauté : les brevets , plus du marketing que de la science

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matali
modo
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matali

Date d'inscription : 04/05/2005
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MessageSujet: [Article] Produits de beauté : les brevets , plus du marketing que de la science [Article] Produits de beauté : les brevets , plus du marketing que de la science EmptyMer 19 Juin 2013 - 15:14

[Article] Produits de beauté : les brevets , plus du marketing que de la science Mdr
C'est magnifique !
Je lisais justement hier des étiquettes sur des bouteilles alimentaires : c'était écrit "breveté". On ne sait pas vraiment de quoi mais ça semble important parce que c'est écrit en gros... Peut-être que le produit était breveté (pour quoi faire ?) ou le bouchon (et oui...)

http://blogs.rue89.com/miroir-mon-beau-miroir/2013/06/18/produits-de-beaute-les-brevets-plus-du-marketing-que-de-la-science-230524 a écrit:
Produits de beauté : les brevets, plus du marketing que de la science

Alexandra Klein
Journaliste
Publié le 18/06/2013 à 14h49


Véritable manne pour la propriété industrielle, le dépôt de brevet pour les cosmétiques permet aux étiquettes de vous jeter beaucoup de poudre aux yeux, même si la créativité revendiquée est relative. Plus de 600 brevets par an déposés par le seul groupe L’Oréal… et des milliers d’autres, toutes marques confondues.

Garantie de suprématie technique et scientifique ? Que nenni. Concrètement, un brevet est fait pour protéger une nouveauté pendant quelques années et éviter que l’invention soit trop vite copiée ou que quelqu’un d’autre la commercialise.


Ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’un brevet cosmétique peut s’adresser aussi bien à un nouveau bouchon, qu’à un nouveau principe actif ou à une méthode d’extraction. Donc une marque qui a réussi à breveter un nouveau mode d’extraction de plante pourra mettre « breveté » sur tous ses produits contenant des plantes extraites de cette manière. Bingo !

Le brevet, cette arme fatale

Les journalistes et blogueuses à qui sont présentées les nouveautés sont dûment informées que la merveille annoncée bénéficie d’un dépôt de trois voire sept brevets (le cas d’un fond de teint Lancôme) ou dix (le cas d’une crème Nuxe). Ça en jette !

Le marketing, dans ces cas, souhaite qu’on entende que tous ces brevets ont été accordés juste pour un produit donné ou pour sa nouveauté mise en avant, ce qui n’est guère le cas. Quand vous voyez un cosmétique bardé de brevets, c’est souvent parce que la marque mentionne le cumul de brevets obtenus antérieurement.

On peut donc additionner à la trouvaille d’un nouvel actif (pas forcément plus actif mais jamais utilisé auparavant dans ce contexte), le nouveau procédé de dorure sur l’emballage, le stilligoutte du flacon, le complexe d’actifs pour lequel on avait déjà déposé les brevets pour différentes applications possibles ou le procédé d’extraction tous déjà brevetés par le passé. Mais ça marche et l’info est répercutée telle quelle, appuyée à grand renfort de discours publicitaire.

Coup de pub

Et puis, déposer n’est pas jouer. Pas sûr du tout qu’un brevet déposé finisse, au bout de deux ou trois ans minimum, par être validé. Quelle consommatrice, après ce temps, une fois que l’info est émise via la presse ou les blogs, va encore se préoccuper de savoir si le brevet déposé a été effectivement accepté et pourquoi ? Mais au final vous avez l’impression que cette crème-là, il vous la faut absolument parce que visiblement c’est une petite révolution. CQFD.

En tout cas, pour les industriels du secteur et vu le prix de dépôt d’un brevet (au minimum 6 000 euros pour cinq ans en France et pour un dépôt international entre 80 000 et 100 000 euros environ), l’arme est fatale quand on en a les moyens...

Au point qu’on dépose à tour de bras y compris sur des applications encore inconnues mais qui pourraient être étudiées ultérieurement, histoire de bloquer les concurrents potentiels. Et plus que tout, le brevet est devenu un formidable élément de négociation entre fabricants.
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