Les petites magies
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lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ...

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matali
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lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 Vide
MessageSujet: lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 EmptyLun 29 Déc 2008 - 11:58

Rappel du premier message :

Suite à une discussion sur ce livre : Le lait : une sacrée vacherie ? - de Nicolas Le Berre (dans la bibliothèque), voici quelques arguments sur la nocivité du lait de vache :

source : http://membres.multimania.fr/jbarriere/dossiers/lelaitde.htm

1.Code génétique inadapté

Les hormones contenues dans le lait de vache sont des véhicules d’informations et vont transmettre à l’hypophyse du veau des informations adaptées à cette espèce animale particulière.

Imaginez une information de croissance spécifique au veau, par exemple peser 500 kg à six mois, reçu dans l’hypophyse d’un nourrisson qui, lui, dans le même temps, ne doit peser que 7 à 8 kg ? que va-t-il se passer ?

Tout simplement, cette information non spécifique, qui ne correspond en rien à la croissance normale de l’être humain, va perturber le mécanisme sensible du système hormonal réglé par l’hypophyse et, de ce fait, déclencher toute une série de conséquences fâcheuses pour le bon fonctionnement physiologique de l’individu.

Quand bien même, malgré cela, l’organisme humain serait capable de s’adapter à cette désinformation, il le ferait au détriment d’autres fonctions s’étalant sur la vie entière de l’individu et même sur des générations.

C’est pourquoi le danger ne porte ni sur la quantité de produits laitiers absorbés (bien que cela puisse provoquer des encrassements du métabolisme, et nous en reparlerons plus lion), ni même sur la quantité biologique : le lait de vache issu de l’agrobiologique contient absolument les mêmes informations néfastes et non adaptées à l’espèce humaine. Une seule goutte de lait, même cachée dans un gâteau, suffisait à dérégler le processus du métabolisme.

En conséquence, on constate, dans la plupart des cas, des réactions négatives du bébé lors du sevrage passant du lait maternel au lait de vache, ou aux laits dits maternisés qui restent malgré tout spécifiques à l’espèce animale car composée avec du lait de vache.

Cette information ne se trouve pas dans la viande de bœuf car n’ayant pas les mêmes caractères d’information. Il est, à mon avis, plus dangereux pour la santé de l’homme de consommer des laitages que la viande de bonne qualité biologique. Contrairement aux idées répandues parmi les adeptes végétariens.

2. Du calcium inaccessible

Nous trouvons dans le lait de vache, tout comme dans le lait maternel, du calcium. Celui-ci est dosé suivant les besoins du veau ou du bébé. Non seulement les besoins ne sont pas les mêmes, mais aussi grande que soit la proportion de calcium dans le lait de vache, celui-ci ne pourra en aucun cas être disponible à l’organisme humain. En effet, les protéines spécifiques contenues dans le lait animal et ayant pour fonction de transmettre l’information nécessaire à l élaboration de l’osséine (filet sur cartilage pour retenir les minéraux) ne seront pas adaptées à notre espèce, mais au veau, donc totalement inopérantes pour l’être humain.

C’est pourquoi le bébé, l’enfant, ou l’adulte, auront très peu d’osséine et par ce fait, retiendront mal les minéraux, entraînant une déminéralisation progressive.

En regroupant les constatations de plusieurs chercheurs, médecins et hygiénistes, il semblerait que l’organisme, d’une part se défait de ces sels minéraux circulant dans le système sanguin, par défaut d’osséine, et d’autre part accumule ces mêmes sels contenus en trop grande quantité dans le lait de vache, dans des endroits tissulaires et organiques du corps. Ceci entraînant indurations, kystes, calculs et becs de perroquet.

3. Des graisses saturées

Dans le lait maternel , les graisses sont constituées essentiellement d’acides gras poly-insaturés. Le lait de vache, lui contient essentiellement des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques que le foie de l’être humain a du mal à digérer et à saponifier. Le système biliaire se fatigue par une suractivité pour tenter de dissoudre un produit incompatible avec le système digestif. Il est important de savoir que le lait de vache a la propriété de fixer les toxines déjà présentes dans le corps et principalement celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation. C’est pourquoi lors d’une maladie aiguë ou chronique ( grippe, angine infection) il est indispensable de supprimer tous les produits laitiers afin d’en venir à la guérison. De plus, les graisses qui ne sont pas éliminés seront absorbées au niveau de l’intestin grêle, passant ainsi dans le sang, ce qui est particulièrement nocif. Les graisses ont une importance capitale pour le développement du cerveau et du système nerveux. Le cerveau de l’être humain ayant une croissance plus rapide que celui des autres mammifères, il est donc important de lui fournir des graisses de bonne qualité, c’est-à-dire insaturées, de provenance maternelle ou bien végétale.

Et pour une croissance harmonieuse du bébé, nous trouvons la lactoferrine dans les protéines du lactosérum maternel.

4. Pauvreté en lactose

Le lait maternel, biologiquement adapté à l’homme, contient 50 % et plus que le lait de vache. Ses propriétés sont non seulement énergétiques et déterminantes dans le processus de l’assimilation des minéraux et de la constitution de la flore intestinale, mais aussi elles participent grandement dans la protection contre les germes pathogènes.

Aucun lait d’origine animale ne protège l'homme contre les germes pathogènes et autres parasites. Bien au contraire, ils en favorisent tous la prolifération par modification du milieu digestif et intestinal qu’entraîne inévitablement leur absorption.

La fièvre de Malte et la brucellose en sont les conséquences dont les risques ont été minimisés avec la surveillance sanitaire et la vaccination. Mais la vaccination n'empêche pas le passage d'autres toxines présentes dans le lait de vache comme nous allons le voir plus loin.

Les protéines du lactosérum contenues dans le lait maternel contiennent des protéines anticorps (lysosymes, gammaglobulines. immunoglobulines) qui jouent un rôle de grande importance dans la lutte contre les infections, d'autant plus que le nourrisson n'a pas établi sa barrière immunitaire intestinale.

D'où, une fois de plus, l'importance de nourrir l'enfant au lait maternel et d'abandonner le lait de vache favorisant les parasites en tous genres.

5. Des molécules géantes

Les éléments constitutifs du lait de vache et du lait maternel sont différents, notamment par la grosseur des molécules et des protéines ainsi que par leur formule biochimique.

Le milieu digestif est également différent selon l'espèce: l'estomac du veau sécrétant de la caillette et celui du bébé de la présure (réinine) pour dégrader et coaguler leurs laits respectifs. Ainsi, on constate que la caillette du veau est cent fois plus puissante et active que la présure du nourrisson, et cela en rapport avec les molécules constituantes du lait de vache qui sont nettement plus grosses que celles du lait maternel.

C'est donc un effort considérable que nous demandons à notre foie pour dégrader une trop grosse molécule d'origine animale.

Diluer le lait de vache avec de l'eau pour le rendre soi-disant plus digeste ne changera rien à l'affaire car la formule biochimique restera la même.

Le bébé fabrique de la réinine jusqu'à l'âge de trois ans. Au-delà de cet âge, si nous le forçons à boire du lait de vache après son sevrage, son organisme se verra forcé de fabriquer de la présure (lactase) pour digérer un aliment qui ne lui est donc pas nécessaire, au détriment des autres fonctions organiques. J’ajouterai que la présence de la lactase dans l'intestin est responsable de gaz et de ballonnements (une flore intestinale de bonne qualité est de nos jours très rare, il est donc très important de ne pas la modifier ou de la remettre en bon état).

Les Africains possèdent très peu d'enzymes (réinine) pour digérer le lait de vache. Ils sont donc plus exposés que les Occidentaux à des dérèglements digestifs aux conséquences fâcheuses. Le lait de vache et ses sous-Produits ( fromage, yaourt; beurre) sont contre-indiqués dans les pays tropicaux

6. Les facteurs toxiques

Dans les cahiers de la nutrition «Médecine officielle», il est noté que nos chercheurs ont découvert dans le lait de vache une molécule hautement toxique pour l’homme. Des recherches ont été effectuées afin de retirer cette molécule du lait, au lieu d’en retirer tout simplement la vente.

Avec tous ses divers procédés de pasteurisation, d'homogénéisation et de stérilisation UHT, le fait de vache perd ce qui, à la rigueur, pourrait nous aider à nous débarrasser assez vite de cette molécule toxique, c'est-à-dire ses enzymes.

Les enzymes sont des facteurs d'assimilation intervenant par catalyse. Sous la chaleur des divers procédés de longue conservation et de protection, le lait de vache se défait de ses enzymes qui sont tous très sensibles et dont la survie est nulle à haute température.

Choisir entre un lait cru et sa facilité d'assimilation et un lait cuit de longue conservation et sa facilité d'emploie, je dirai que cuit ou cru, il vaut mieux s'abstenir.

D’autant plus que dans la fabrication de certains fromages , et plus spécialement les fromages de hollande, l’ajout de tous les additifs conservateurs (polyphosphate, nitrate), sont très dangereux pour la santé de l’homme. Les phosphates ont une action inhibitrice sur la fixation du calcium, d’où le nombre croissant de personnes atteintes de spasmophilie, consommant du fromage ou des produits laitiers. Il faut donc se méfier de la fausse information concernant l’apport de calcium par les laitages.

Et pour terminer, les vaches subissent divers traitements (hormones, vaccins, antibiotiques). Elles sont elles-mêmes alimentées par des produits forcés et traités qui transmettent une forte teneur en toxines dans le lait, ajoutant à tous les facteurs déjà énumérés un danger de plus pour la santé de l’homme. (sans parler des farines de cadavres de mouton dont on les a longtemps gavées et dont on commence à mesurer aujourd’hui les graves conséquences sous le terme de « maladie de la vache folle ».

Les produits laitiers d'Europe inondent le Marché et s'expatrient vers les autres pays, notamment les pays tropicaux dont le climat ne permet pas aux consommateurs leur assimilation : de nombreux problèmes de santé en découlent sans en soupçonner leur origine.

Pourquoi, au moment où les médias dénoncent la viande contaminée par la maladie de la vache folle, ne se préoccupe-t-on pas de la qualité du lait de vache ? Et pourtant, il semble logique de se poser , au moins la question.


Et voici des liens à lire :
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/produits-laitiers/lait/
http://www.lanutrition.fr/les-news/laitages-et-sante-une-conference-de-thierry-souccar-le-22-mars-2011-a-beynes.html
http://forums.france5.fr/cdanslair/Sante/lait-sacree-vacherie-sujet_147_1.htm
http://www.amessi.org/Lait-de-vache-et-ses-inconvenients-pour-la-sante#.TqqnBmMlHCM
http://www.amessi.org/Dangers-des-produits-laitiers#.TqqnB2MlHCM
http://www.amessi.org/Lait-mensonges-et-propagandes#.TqqnF2MlHCM
http://www.santenatureinnovation.fr/quelles-solutions/nutrition/lait-provoque-acne

et sur le forum
Laits végétaux
Lait de croissance et alternatives


Dernière édition par matali le Ven 28 Oct 2011 - 15:02, édité 2 fois (Raison : MAJ des liens)
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MessageSujet: Re: lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 EmptyMar 11 Mar 2014 - 12:19

article intéressant (je trouve  lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 402276 ) qui expliquerait l'intolérance au lait et la tolérance ce certains


http://sciencetonnante.wordpress.com/2014/03/10/la-drole-dhistoire-de-notre-intolerance-au-lactose/ a écrit:

a drôle d’histoire de notre (in)tolérance au lactose
lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 Bidons_acc80_lait_300Le lait, un bienfait pour la santé ? Cela peut paraître une évidence pour certains ! Malheureusement pour d’autres, boire du lait sera plutôt synonyme de troubles digestifs franchement inconfortables. La faute en revient au lactose, ce sucre présent dans le lait, et que certains d’entre nous sont incapables d’assimiler.
Au premier abord, on pourrait penser que cette intolérance au lactose est une sorte de maladie, mais c’est en réalité le contraire ! En effet seulement un tiers des adultes peuvent le digérer, et c’est la tolérance au lactose qui fait plutôt figure d’anomalie. D’ailleurs l’histoire de cette (in)tolérance est liée aux évolutions récentes de notre espèce.
Le métabolisme du lactose
Commençons par une évidence : la quasi-totalité des enfants sont capables de digérer le lactose. C’est bien normal, car chez l’homme comme chez tous les mammifères, le lait maternel forme la base de l’alimentation des plus jeunes. Mais une fois l’âge adulte atteint, la majorité des individus vont perdre cette capacité à métaboliser le lactose. Pour eux, finis les grands verres de lait !
Heureusement pour la richesse gustative, cela ne leur interdit pas tous les produits laitiers. En particulier les yaourts et certains fromages contiennent des quantités de lactose suffisamment faibles pour permettre à presque tout le monde de les digérer. Pour le lait en revanche, si vous ne faites pas partie du tiers des élus, vous pouvez oublier.
lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 Lactose_lactasePour comprendre pourquoi certains assimilent le lactose et pas d’autres, il faut s’intéresser aux détails de son métabolisme. Du point de vue chimique, le lactose est un sucre (comme le glucose ou le fructose). Pour pouvoir le métaboliser, notre organisme doit produire une enzyme, la lactase, qui sert en gros à découper le lactose en deux afin de permettre son assimilation, comme l’illustre la formule ci-contre.
Au début de leur existence, les jeunes humains produisent la lactase, et peuvent donc digérer normalement le lactose du lait. Mais ensuite, la majorité des adultes cessent de fabriquer cette enzyme, et se retrouvent de fait intolérants.
Qui est tolérant, qui ne l’est pas ?
Intuitivement, on pourrait imaginer que pour ceux que cela concerne, la perte de la lactase est une anomalie. Mais rassurez-vous, il se produit exactement la même chose chez tous les autres mammifères. Cesser de produire la lactase et devenir intolérant au lactose, c’est donc la norme ! Pour les chanceux qui la conservent, on parle de persistance de la lactase.
Comme je le disais, cette persistance concerne environ 1/3 de la population adulte, mais étonnamment, il existe une très grande disparité géographique. La carte ci-dessous [1] montre la répartition de la tolérance au lactose à l’âge adulte. Vous voyez que si elle est de quasi 100% en Europe du Nord, elle est presque nulle dans certaines régions comme l’Asie du Sud-Est. Il existe également des petites poches de tolérance en Afrique ou au Moyen-Orient. Dans tous les cas, la tolérance provient de la persistance de la lactase.lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 Carte-tolecc81rance-lactose
Avec ce genre de répartition géographique, il est évidemment tentant de rechercher une cause génétique au phénomène. En 2002, des chercheurs ont identifié une mutation bien spécifique qui conduit à la persistance de la lactase [2]. De manière étonnante, cette mutation ne concerne qu’une seule et unique base de notre ADN (un C qui devient un T). Ce minuscule changement n’intervient même pas dans le gène de la lactase lui-même, mais légèrement en amont. Il semble qu’il permette d’améliorer la transcription du gène de la lactase, et provoque ainsi sa persistance à l’âge adulte. Tous les individus concernés par cette mutation restent donc tolérants au lactose !
lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 Carte-apparition-mutation-lactaseL’histoire d’une mutation
En utilisant les données disponibles sur les populations tolérantes, des chercheurs ont cherché à déterminer où et quand cette mutation avait pu apparaître, et à reconstituer son histoire. Les fourchettes sont assez larges, mais elles montrent que cette mutation est extrêmement récente dans l’histoire de notre espèce. Ainsi on pense qu’elle est probablement apparue il y a environ 7500 ans en Europe centrale (la carte ci-contre extraite de [3] représente la zone probable d’apparition de la mutation d’après le modèle utilisé).
Évidemment une apparition récente de la mutation en Europe centrale explique bien la tolérance au lactose que l’on trouve partout en Europe. Pour les autres régions du monde, d’autres mutations indépendantes ont été découvertes, et elles peuvent expliquer par exemple l’apparition de la persistance de la lactase en Afrique.
Pour les généticiens, l’histoire de cette mutation est plutôt fascinante. Elle est en effet apparue très récemment à l’échelle de notre espèce, et pourtant on la trouve maintenant dans presque un tiers de la population. Pour expliquer qu’elle se soit répandue si vite, il faut que ceux qui la possèdent soit extrêmement favorisés par rapport aux autres, et aient bénéficié d’un effet de sélection naturelle positive très important [4].
Pour quelle raison les buveurs de lait adultes auraient-ils été tant avantagés ? La raison exacte n’est pas bien élucidée, mais une hypothèse naturelle est que chez les premiers agriculteurs du néolithique, en période de faibles récoltes, les individus pouvant boire du lait aient beaucoup mieux survécu que les autres. Une autre possibilité concerne le rôle du lait dans l’apport en vitamine D. Normalement, cette dernière est produite par l’exposition au soleil, mais on imagine volontiers qu’en Europe du Nord (peu ensoleillée) des carences peuvent apparaître…sauf pour ceux qui trouvent leur vitamine D dans le lait ! Ceci expliquerait bien pourquoi presque tous les individus d’Europe du Nord sont tolérants au lactose, mais cette hypothèse n’explique pas du tout l’apparition de ce trait en Afrique !
Une lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 Johannes_vermeer_laitiecc80re_300évolution culturelle et génétique
Quelle que soit la raison exacte de l’avantage conféré par la tolérance au lactose, une chose est sûre : cet avantage n’a pu exister que pour des individus ayant accès à une source de lait, c’est-à-dire pour des populations pratiquant l’élevage du bétail. Il s’agit donc d’un cas tout-à-fait intéressant d’un avantage obtenu par une co-évolution à la fois génétique et culturelle.
Une question que l’on peut se poser, c’est de savoir si la mutation donnant la persistance de la lactase est apparue avant la pratique de l’élevage, ou bien si c’est l’inverse qui s’est produit. Des publications récentes laissent penser que les premiers agriculteurs européens du néolithique ne possédaient pas cette mutation [5], mais qu’à cette époque on utilisait déjà du lait pour faire du fromage ou du yaourt [6].
Nous l’avons dit, le fromage et le yaourt possèdent un taux de lactose réduit, et sont pour la plupart assimilables même sans lactase. On peut donc imaginer que l’élevage du bétail et la production des produits laitiers sont apparus les premiers, et que suite à l’arrivée de la mutation, les heureux élus ont pu se mettre à directement boire le lait que leur bétail produisait.
Pour conclure, on peut remarquer que le cas de la lactase n’est pas isolé. On peut par exemple se demander comment est apparue notre capacité à digérer l’alcool. Il existe aussi une enzyme (l’alcool dehydrogenase), et dont on sait que la répartition géographique est assez inégalitaire. Si on suit le raisonnement, est-ce aussi parce que la consommation d’alcool confère un avantage évolutif ? L’idée est séduisante ! (Bon pour le coeur ? Désinfectant ? Anxiolytique ? Je vous laisse juger !)
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MessageSujet: Re: lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 EmptyMar 11 Mar 2014 - 19:55

Merci chouette lait de vache ( et autres animaux ) laitages fomages yaourts ... - Page 3 650269930
J'apprécie l'émission d'hypothèses sans réponses, de questions sans réponses... A chacun de se faire son idée.
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