article : Quand une crème est-elle réellement Bio ?

modo Date d'inscription : 04/05/2005 Nombre de messages : 24345

A lire en entier sur le site, j'ai mis en gras ce qui est la base de nos crème : le gras et l'eau... Comment sont-ils considérés par les labels ?

http://www.laveritesurlescosmetiques.com/themen_009_fr.html a écrit:: Quand une crème est-elle réellement Bio ?

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Un aspect central de l’actuelle dispute est la question suivante :
• A partir de quand un produit cométique est-il Bio ?
Quels critères de qualité déterminent une certification Bio ?
• Actuellement le marché propose de nombreux produits sans label Bio dont la qualité, d’un point de vue naturel, est bien supérieure à certains produits qui affichent un label Bio.

C’est une situation difficile à comprendre pour le consommateur. Un cahier des charges plus strict priverait bien des produits cosmétiques de leur appellation Bio. (...)

Des cosmétiques Bio sans ou presque sans véritables huiles végétales ?

Qu’est ce qui a changé dans les formulations des produits ces deux-trois dernières années ? Les huiles végétales authentiques comme l’huile de noisette, de soja, d’amande douce, de tournesol etc. ont toujours été des ingrédients principaux d’une crème naturelle ou bio. Cela n’est plus le cas pour de nombreux produits.
La base d’une crème est constituée d’une phase aqueuse et d’une phase huileuse qui sont reliées par des émulsifiants pour créer une émulsion. La partie intéressante d’une émulsion, surtout en ce qui concerne une crème naturelle ou Bio, c’est la phase huileuse.
• En ce qui concerne la qualité et l’efficacité, la renommée des cosmétiques naturels et Bio repose avant tout sur la richesse et le potentiel d’authentiques huiles végétales. Et ceci pour de bonnes raisons puisque toute huile végétale véritable offre un cocktail de principes actifs précieux et a ses vertus propres pour soigner, régénérer et protéger la peau.

Huiles estérifiées : Les »silicones de la cosmétique Bio«

Pourquoi trouve-t-on de moins en moins d’huiles végétales authentiques dans de nombreux produits ? Elles ont été remplacées par des huiles estérifiées.
• Vous pouvez en apprendre plus sur les huiles estérifiées, dont la qualité (l’efficacité) n’a pas beaucoup de commun avec les véritables huiles végétales, en cliquant sur l’onglet « Huiles végétales naturelles versus huiles estérifiées » à gauche.
Les huiles estérifiées sont de plus en plus utilisées car elles savent faire ce que les silicones permettent dans les cosmétiques conventionnels : elles s’étalent facilement sur la peau et apportent une sensation agréable. Elles ne sont pas naturelles, dans le meilleur des cas elles sont à base naturelle.
• Il n’est pas problématique de compléter une formule par des huiles estérifiées.
Cependant lorsque les huiles estérifiées sont employés majoritairement ou exclusivement la cosmétique naturelle ou Bio se prive de sa qualité essentielle.
• La certification selon le cahier des charges Ecocert n’impose jusqu’à présent aucune limite quant à son emploi.
• La certification selon le cahier des charges BDIH limite déjà son emploi (maximum 50% de la phase huileuse).

Quasiment pas de naturel authentique dans la phase huileuse, néanmoins une certification Bio – comment est-ce possible ?

C’est surtout la phase aqueuse qui le permet. L’ingrédient principal dans une crème normale c’est l’eau. Lorsqu’à la place de l’eau on utilise par exemple une eau florale issue de la distillation de plantes Bio, cette eau est considérée comme une composante Bio dans le cahier des charges de la certification Ecocert. Est-ce justifié ?
• De facto une eau florale est essentiellement constituée d’eau. L’eau peut être 100% naturelle mais ne peut pas être Bio.
Avec l’augmentation de l’emploi des huiles estérifiées la véritable qualité naturelle et Bio de nombreux produits continue à diminuer.
• Faut-il en rester là ? N’avons-nous pas besoin d’une meilleure définition de la qualité Bio ?

Qu’attendez-vous d’une crème Bio ?

Comme le montrent les exemples suivants les fabricants de cosmétiques certifiés utilisent différemment les marges de mobilité dont ils jouissent en ce moment.
• En comparant des produits certifiés sur la base du cahier des charges d’Ecocert, on remarque que les différences sont grandes : des produits contenant une très bonne proportion élévée d’huiles végétales authentiques et de beurres se retrouvent face à des produits dans lesquels ces ingrédients ne sont quasiment plus utilisés.
Par l’observation des produits suivants je souhaite ouvrir une discussion sur les qualités qui peuvent être classées en Bio ou non.
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Les exemples qui suivent sont éloquents... Certains produits contenant à peine deux ingrédients BIO et un ingrédient "naturel authentique" sont labellisés BIO ou encore des produits contenants des huiles estérifiées ou encore un produit ne contenant que le pourcentage minimal requis (par écocert) soit 10% de BIO donc 90% de non BIO...

L'exigence ! Il faut rester vigilent et exigent.
Ça me fait penser aux sujets sur les marques de supermarché et aux produits de supermarchés...

neutre Date d'inscription : 04/01/2007 Age : 51 Nombre de messages : 419

J'avais lu avec grand intérêt cet article et je me rends compte que maintenant certaines crèmes ne sont plus des soins mais des pots à textures , à sensations, à parfum.