Les petites magies
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nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ...

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matali
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nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Vide
MessageSujet: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyVen 8 Mai 2009 - 17:18

La nanotechnologie c'est la tecnhologie de l'infiniment petit... (nano vient du grec nain) : Un nanomètre c'est un milliardième de mètre soit : 1 nm = 10-9 m = 0,000 000 001 m soit un truc qu'on n'imagine même pas nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Vertg_gi

A cette échelle, les propriétés des matériaux sont (souvent très) différentes et bien sûr on ne les connaît pas encore toutes. Pourtant, "on" incorpore un petit partout des nanomatériaux et en particulier, on en entend beaucoup parler en ce moment, dans les crèmes solaires (avec le dioxyde de titane)
ventsolaire
http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/les-nanomateriaux-de-l-ombre-a-la-54244 a écrit:
Les nanomatériaux : de l’ombre à la lumière

Les députés européens l’ont imposé : les nanomatériaux présents dans nos cosmétiques seront dès 2013 soumis à une obligation d’étiquetage. Et cela constitue une vraie avancée de la réglementation. Car si aujourd’hui ils sont bien présents dans nos produits, et même dans de très nombreux d’entre eux (crèmes solaires, déodorants, crèmes antirides, fards à paupières, soins pour cheveux, parfums…), les nano-ingrédients se font en revanche étrangement discrets sur les étiquettes. Cela n’a pas toujours été le cas, et cela ne le sera donc plus prochainement, mais leur passage de la lumière à l’ombre pour revenir sous les pleins feux de l’actualité mérite un petit décodage…

Ils ont d’abord été présentés comme des ingrédients révolutionnaires, vecteurs incomparablement efficaces des actifs anti-âge. On les revendiquait alors en caractères bien larges sur les étiquettes et on les vantait dans les publicités.
Les nanoparticules ont également envahi les crèmes solaires, permettant aux écrans minéraux (dioxyde de titane et oxyde de zinc) d’atteindre une taille suffisamment petite pour ne plus former de film blanc inesthétique sur la peau tout en continuant d’assurer une protection performante face aux rayonnements UV.

Puis, un jour, tout ce qui ressemble de près ou de loin au terme « nano » a disparu du discours cosmétique. Le mot a été banni des étiquettes, les argumentaires ont été réorientés vers les propriétés d’autres actifs, un lourd et grand silence a entouré ces si petites particules. Alors même qu’elles sont loin d’avoir été éliminées des formules. Pourquoi cette discrétion d’un coup ?

De la lumière à l’ombre

Un peu d’histoire. Les nano-ingrédients ont commencé à entrer dans la composition de nos cosmétiques (mais aussi de notre alimentation ou dans notre environnement) sans avoir fait réellement l’objet d’évaluations de sécurité pertinente, et sans tests épidémiologiques adaptés à leurs particularités.
Selon un schéma globalement identique à celui qui a marqué le développement des OGM, les nanomatériaux ont été découverts et mis au point, puis aussitôt exploités dans les produits de consommation courante. Les tests approfondis et les études poussées sur leur éventuelle toxicité, comme l’information exacte du consommateur et le débat public à leur sujet, étant remis par l’industrie à… « plus tard ».

Mais voilà : « plus tard »…, c’est maintenant. Et les premières expérimentations comme les conclusions des chercheurs qui les ont menées se sont révélées suffisamment alarmantes pour alerter les associations écologistes et de consommateurs, et bientôt l’opinion publique ou au moins une partie d’entre elle.
Réaction immédiate des fabricants de cosmétiques. On craint une réaction de défiance voire de rejet de la part des consommateurs, on a vu à quoi un tel phénomène peut mener avec les parabens et on ne veut pas rejouer la même partition : on ne parle plus de nanotechnologie.
Du moins officiellement.

Le mot disparaît ainsi des étiquettes mais les nanoparticules restent dans les formules. On les utilise mais on ne le dit pas. De la période où on informait le consommateur, certes mal, partiellement et sans disposer des données pertinentes de sécurité sur ces composés, on est passé à un temps de réelle dissimulation de l’information. On ne communique plus sur la technologie, ni même (et surtout) sur sa présence dans les produits.
La réglementation n’y obligeant pas (encore), les fabricants peuvent ainsi tout à fait légalement s’abstenir d’avertir leur consommateur, et éviter ainsi que l’inquiétude montante quant à l’innocuité des nanomatériaux ne rejaillisse sur leurs produits et éventuellement leur chiffre d’affaire... Une méthode assez facile pour ne pas avoir à affronter quelques questions embarrassantes. Qui n’en restent pas moins posées.

Les nanos, c’est quoi ?

Les nanomatériaux sont des molécules dont au moins une dimension (qu’il s’agisse de la structure externe – en « surface » – ou de la structure interne) est comprise entre 1 et 100 nanomètres (ou milliardièmes de mètre). Pour imaginer ce que cela peut représenter, on se souviendra qu’un globule rouge mesure environ 7000 nm…
On n’est pas dans réellement l’infiniment petit, plutôt dans l’ultra petit, mais cette ultra petite taille modifie considérablement les propriétés de la matière, amplifiant son comportement ou son apparence habituels (activité biologique, réactivité chimique, solubilité, résistance, mobilité, transparence…) ou changeant carrément ses caractéristiques.

Que leur reproche-t-on ?

Les premières inquiétudes datent du début de ce siècle. Et le premier cri d’alarme lancé par l’Association Les Amis de la Terre en 2006. Dans son rapport alors, elle citait déjà un nombre conséquent d’études incriminant les nanomatériaux dans des phénomènes toxiques pour les tissus humains ou les cellules : augmentation du stress oxydatif, production de radicaux libres et de cytokine inflammatoire, mutation et/ou altérations de l’ADN…
Plus les particules des nanomatériaux sont petites, plus leur activité est importante et plus le risque toxique serait fort.

Il est vrai que les données précises et exhaustives manquent encore pour évaluer justement le risque réel encouru au contact de ces substances. Mais de plus en plus de voix scientifiques semblent pencher vers la gravité, et travaillent à confirmer et compléter les premières données qui les ont alarmées sur le sujet.

Des effets nocifs des nano-ingrédients pour l’environnement, et notamment pour la faune aquatique (qu’elles peuvent atteindre par le biais de nos rejets de déchets, eaux usées après la toilette et autres bains de mer où on laisse à chaque fois un peu de produit cosmétique dans la nature), sont également fortement suspectés.
Les nanos traversent-ils la peau ?

Si la preuve a été apportée que des nanoparticules pouvaient pénétrer des cellules humaines comme les globules rouges, encore faut-il, quand elles sont présentes dans un cosmétique réservé à une application cutanée, qu’elles soient capables d’accéder jusqu’au dit globule (entre autres cellules). Or, théoriquement, les nano-ingrédients ne pourraient pas dépasser le niveau des couches superficielles de l’épiderme.

En pratique, il est probable que ces molécules ultra petites trouvent assez facilement leur chemin à l’intérieur de notre organisme : soit par ingestion (rouge à lèvres, dentifrices…), soit par inhalation (poussières de poudres, vapeurs parfumées…), soit encore par le passage de la barrière épidermique, et notamment en cas de lésions (même minimes) de la peau, comme cela peut être le cas en présence d’eczéma ou de boutons, de brûlure due par exemple à un coup de soleil, d’une micro-coupure résultant du rasage…).

Retour vers la lumière

D’étude inquiétante en résultat alarmant, et malgré la belle omerta pratiquée par l’industrie à leur sujet, les nano-ingrédients ont fini par attirer l’attention des autorités sanitaires et politiques. Plusieurs pays européens (dont la France depuis 2007) ont organisé une série de rencontres entre experts et grand public dans le cadre de Nanoforums, pour informer et ouvrir une réflexion sur la possibilité d’envisager une utilisation sécurisée des nanoparticules, sans susciter de méfiance trop importante de la part des consommateurs.

Et les députés européens viennent d’orienter la réglementation vers davantage de transparence, en faisant figurer, et pour la première fois, des obligations d’étiquetage et d’évaluation des nano-ingrédients dans le texte du nouveau Règlement européen, qui va remplacer la Directive cosmétique d’ici 2013.

C’est bien un retour vers plus de lumière pour les nanos. Et de la lumière douce et tamisée des argumentaires publicitaires et des revendications d’actifs révolutionnaires, on est passé à l’éclairage cru et vif des études scientifiques d’une part, des nouvelles exigences réglementaires d’autre part : évaluations de sécurité exigées avant toute nouvelle utilisation dans un produit et affichage obligatoire de la nature de la substance avec le préfixe « nano » ajouté au nom INCI de l’ingrédient dans la déclaration officielle des composants.

Pour l’industrie, ce retour sous les sunlights brûlants de la transparence est contraint et forcé. Pour les associations de consommateurs, il est positif mais encore bien insuffisant…
Le Règlement limite en effet son champ d’application aux nanomatériaux fabriqués intentionnellement, non solubles ou bio-persistants, et ne concerne de plus que les produits mis sur le marché à partir de l’entrée en vigueur effective de la nouvelle réglementation, ce qui, souligne le BEUC (Bureau européen des unions de consommateurs), exclut d’une part les autres nanomatériaux et d’autre part plusieurs centaines de produits cosmétiques déjà existants.

Principe de précaution

En attendant l’application du nouveau Règlement (qui permettra malgré les quelques réserves qu’on peut lui apporter d’identifier de nombreux nano-ingrédients), et tant que rien n’oblige les fabricants à signaler leur présence sur l’étiquette, comment faire jouer le principe de précaution à titre personnel ?

Pour les crèmes solaires, on peut choisir systématiquement celles formulées avec des écrans minéraux et qui laissent un léger film blanc sur la peau à l’application. Pas très esthétique, peut-être, mais signe que les particules n’ont pas été réduites au point d’atteindre la barre des 100 nm, et donc moins suspect de dangerosité.

Pour les autres types de cosmétiques, la manœuvre est nettement plus complexe. Car rien, dans la texture ou à l’application, ne différencie un produit qui contient des nano-ingrédients d’un autre qui n’en contient pas.
Le seul recours pour être sûr de ne pas se tromper sur ce point est de se tourner vers le bio, dont toutes les chartes aujourd’hui interdisent le recours à ces composés. Attention tout de même pour les produit certifiés par Écocert : mieux vaut s’assurer que la formule a été certifiée après le 1er janvier 2008, puisqu’avant cette date, les nano-ingrédients étaient admis dans les cosmétiques bio.


à lire sur les nanotechnologies
http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Nano/$FILE/Visu.html
http://www.nanomateriaux.org/
http://www.industrie.gouv.fr/enjeux/pdf/synthesenanomateriaux.pdf
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/magazine/article.php?id_mag=3&id_article=463&lang=fr
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/technologie/d/les-nanosciences-avancees-risques-problemes-societaux-ethique_790/c3/221/p1/

(et dans l'Âge de Faire d'avril et mai 2009)
(et à Cap Sciences à Bordeaux 33 jusqu'au 3 janvier 2010 : Expo-nano-mondes, au coeur de l'infiniment petit)
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berenyce
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptySam 9 Mai 2009 - 11:16

Merci Matali, pour ce petit recap
Il faudra que j'aille voir ça plus en détail, car je suis très partagée (si je puis dire) sur l'impact des nanoparticules sur la santé humaine.
Il y a déjà tant à faire avec les composants réellement dangereux!! Alors aller chercher si des composants non nocifs à une certaine taille le devienne à échelle réduite ....

Bises
Bon WE
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptySam 9 Mai 2009 - 12:45

Je sais pas si je l'avais mis ici? J'ai vu que Satoriz (chaine de mag bio) a decide de pratiquer le principe de précaution sur les nanotechnologies et de retirer les crèmes solaires bio qui en ont, de pas vendre des washball...

http://www.satoriz.fr/points-de-vue/Boules-de-lavage/article-sat-info-600-7.html#points-de-vue

Après ce n'est qu'un "point de vue", mon chéri qui est plus scientifique que moi, mais qui pour autant est vraiment pour le principe de précautions quand on est pas sur, trouvait que l'article en question faisait des amalgames mal expliqués et que le point de vue du coup ne l'a pas convaincu. Il disait peut etre il faut effectivement appliquer principe de précaution mais faudrait qu'on m'explique clairement et de manière bien + convaincante les risques pour que je sois convaincu.
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptySam 9 Mai 2009 - 15:16

(en fait on en parle dans le sujet sur les boules (on en parle à partir de là)... et j'avais pensé à un sujet plus général... et le temps a passé...)

Je comprends très bien que l'article sur les boules de lavage ne soit pas convaincant : on n'est pas sûr qu'il y ait des nanomatériaux là-dedans, on ne sait pas lesquels, on ne sait pas quelles sont leurs propriétés... bref on ne sait rien mais on suppose...

En revanche, ce qui me fait tiquer c'est :
- il n'est (était) pas obligatoire d'inscrire les nanomatériaux dans les ingrédients (pourquoi ?)
- on connaît peu les propriétés à longs termes de ces trucs là (bien sûr, il faut bien commencer un jour...)
- on va trop vite, on fonce, on revient en arrière... bref, historiquement, les nanotechnologies c'est encore de l'expérimentation barbare et nous en sommes les cobayes
- c'est tellement petit que c'est troublant nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Vertg_gi en décidant de faire plein de trucs maison, on manipule de nombreux ingrédients mais ceux-là... semblent hors de portée nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Quoifair
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptySam 9 Mai 2009 - 19:42

Je pense aussi qui y a de quoi à se poser des questions par rapport à certains trucs, pourquoi ceux qui en mettent ne le disent pas? manque un peu de transparence ça donne pas confiance quoi. Après le recul c'est clairement toujours le problème... Ce qui me trouble c'est ceux qui clairement s'en foutent ou se posent pas de questions? y en aurait dans ma washball? et alors? on s'en fous pourquoi ça marche si ça marche !! Chez quelqu'un qui se pose pas de questions ok, mais chez une personne qui se pose des questions sur l'écologie je comprends moins? nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Quoifair (parce que si tout le monde s'y mets ca en fera plein de déverser dans les eaux si y en a bien dans les washball quel effet?) puis dans les crèmes c'est fou qu'ils en parlent pas + qu'on le sache et qu'on choisisse nous si oui ou non on en veux quoi. Et pourquoi ils en mettent quel efficacité...

(matali tu a raison hein pour le sujet général, j'ai rebondi en redisant les mêmes questions que j'avais eu la première fois que j'en ai entendue parler parce que j'ai pas avancée dans mes reflexions perso)
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptySam 9 Mai 2009 - 19:53

Moi aussi je patauge... Mais je n'aime pas qu'on me cache des trucs dans ce que je mange et dans les produits qui sont en contact direct avec ma personne nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Vertg_gi
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyMer 24 Mar 2010 - 12:43

Un article de lemonde.fr aujourd'hui : (Afsset) "le risque ne peut pas être évalué, il ne peut donc pas être exclu"

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/24/nanoproduits-le-principe-de-precaution-preconise_1323606_3244.html a écrit:
Nanoproduits : le principe de précaution préconisé
LE MONDE | 24.03.10 | 10h04 • Mis à jour le 24.03.10 | 10h31

es chaussettes antibactériennes aux nanoparticules d'argent; du ciment autonettoyant au dioxyde de titane; une crème solaire au même dioxyde de titane; un antiagglomérant pour sucre de table à la silice… Ce sont les quatre produits passés à la loupe par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), qui a rendu, mercredi 24 mars, un avis très attendu sur les "risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et dans l'environnement". Verdict : en l'état actuel des connaissances, "le risque ne peut pas être évalué, il ne peut donc pas être exclu".

Cette formulation a minima laissera sur leur faim ceux – consommateurs, industriels, associations – qui espèrent que soient identifiés des risques précis, avec des seuils de dangerosité. Mais en pointant l'insuffisance des données aujourd'hui disponibles, elle invite clairement à la mise en œuvre du principe de précaution. En 2008, l'Afsset avait déjà préconisé ce principe pour les personnels de l'industrie et de la recherche, en recommandant d'"éviter ou minimiser" leur exposition aux nanoparticules. Elle l'étend cette fois à l'ensemble de la population et du milieu naturel. En se fondant sur des exemples concrets.

"Avec les nanomatériaux, il est impossible d'en rester aux généralités. Il faut les examiner au cas par cas, produit par produit, usage par usage, souligne Martin Guespereau, directeur général de l'Afsset. Selon la formulation et la matrice où il est incorporé, chaque nanomatériau acquiert une réactivité et un comportement différents." Quatre produits ont donc été retenus, parce que largement utilisés et représentatifs des différentes voies d'exposition directe: cutanée, par inhalation ou par ingestion.

- Le cas des chaussettes antibactériennes : Dans certaines chaussettes, des nanoparticules d'argent sont intégrées aux fibres pour éliminer les mauvaises odeurs. L'expertise conclut que, "pour l'homme, l'exposition cutanée est non négligeable", même si "les risques sanitaires ne peuvent pas être estimés".

Le passage de la barrière cutanée pourrait être facilité en cas de peau endommagée. Or ces particules peuvent induire un "stress oxydant" provoquant une altération des cellules.

Quant à l'impact environnemental, l'agence calcule, sur la base d'un Français sur dix converti aux chaussettes antitranspiration et de 10 paires achetées par an, que leur lavage entraînerait le relarguage annuel de 18 tonnes de nanoargent dans les milieux aquatiques. Une dispersion qui "devrait faire l'objet d'une attention particulière", le caractère biocide de ces particules présentant "un danger avéré chez certaines espèces animales".

- Le cas du ciment autonettoyant : le ciment, lui, acquiert, grâce à l'adjonction de dioxyde de titane nanométrique, des propriétés autonettoyantes et assainissantes, par décomposition des dépôts organiques. La voie d'exposition est ici l'inhalation. Les experts notent que "les personnes souffrant d'une pathologie respiratoire constituent des populations sensibles".

Des inflammations pulmonaires et des tumeurs ont été déclenchées chez des rats, avec de très fortes doses, il est vrai. L'action sur les écosystèmes, où l'usure des bâtiments entraîne une dissémination du dioxyde de titane, reste très mal connue. Des œdèmes des filaments branchiaux ont été observés chez des poissons.

- Le cas des crèmes solaires : C'est encore du dioxyde de titane nanométrique qui entre dans la composition des crèmes solaires comme agent filtrant les rayons ultraviolets. Les fabricants ont toujours affirmé que ces nanoparticules ne franchissent pas la barrière cutanée. Or, relève l'Afsset, "certaines études récentes montrent qu'elles peuvent se retrouver dans la couche profonde de l'épiderme".

Les peaux lésées (blessées, allergiques ou brûlées), ou celles des enfants sont particulièrement vulnérables. Chez des souris, ces particules peuvent atteindre la rate, le cœur et le foie, et causer des lésions pathologiques. Les rejets dans le milieu naturel sont estimés, pour la France, à 230 tonnes par an, mais l'impact de ces substances, dans leur formulation cosmétique, reste à étudier.

- Le cas du sucre en poudre : Quant au sucre en poudre, le consommateur ignore qu'il peut – comme le sel de table – contenir de la nanosilice évitant l'agglomération des grains.

Les éventuels dangers sanitaires de cet additif sont inconnus. Chez le rat, une administration orale à forte concentration peut avoir des effets toxiques sur le foie. Pour les écosystèmes, il n'existe aucune donnée.

ANALYSER LE RAPPORT BÉNÉFICE-RISQUE

Face à tant d'incertitudes, l'Afsset insiste sur la nécessité de "faire progresser les connaissances sur la caractérisation, l'exposition et la dangerosité potentielle des nanomatériaux". En attendant, elle recommande de mettre en place un "étiquetage compréhensible" informant de la présence de nanomatériaux dans les produits, avec leur toxicité et les risques d'exposition.

Des fiches descriptives fournies par les industriels et rassemblées dans une base de données assureraient "une traçabilité". Ce qui constituerait une première en Europe.

Pour "limiter l'exposition des consommateurs et de l'environnement", les experts préconisent en outre de privilégier, à performances et coût égaux, des produits sans nanoparticules, et de restreindre le recours aux nanoproduits à "faible utilité". A leurs yeux, "une analyse socio-économique du rapport bénéfice-risque" s'impose.

A la société de décider si des chaussettes inodores valent vraiment de répandre des tonnes de substances biocides dans la nature.

Pierre Le Hir
Article paru dans l'édition du 25.03.10
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyMer 24 Mar 2010 - 13:22

Merci Matali nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... 402276
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyMar 22 Mai 2012 - 18:42

http://www.bastamag.net/article2393.html a écrit:
Santé publique
Nanotechnologies : l’évaluation des risques confiée aux... multinationales

Par Agnès Rousseaux (21 mai 2012)

Une vaste étude sur les risques sanitaires des nanotechnologies vient d’être lancée en Allemagne. Elle sera menée, entre autres, par le géant de la chimie BASF, leader dans la fabrication de « nanomatériaux »… De quoi sérieusement douter de l’impartialité des résultats.

(...)

Des recherches ont cependant déjà montré les effets des nanoparticules sur l’ADN, et leur capacité à briser la barrière hémato-encéphalique qui protège notre cerveau. Ou les effets « similaires à ceux de l’amiante » des nanotubes de carbone – matériau ultrarésistant utilisé dans l’industrie –, qui provoquent des lésions de l’ADN et la formation d’aberrations chromosomiques.

« Avec ce projet, nous allons faire une avancée majeure dans la protection de la santé et l’environnement », se réjouit la présidente du BAuA. « Les résultats rendront possible l’estimation du risque et permettront de fixer des valeurs limites. » BASF sera donc en première ligne pour fixer les valeurs limites légales, pour son activité et celle de ses concurrents ! Et que pense-t-on des nanos à BASF ? « De nombreuses solutions à des problèmes dans des domaines tels que la protection du climat, la mobilité et la médecine ne sont pas possibles sans les nanotechnologies. En tant que telles, elles sont une source majeure d’innovation, qui nous permet d’étendre notre activité sur une base rentable en offrant de nouvelles solutions pour nos clients », affirme le directeur de la recherche de BASF, sur le site de l’entreprise.

(...)
C'est quand qu'on arrête ?
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Chouette
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyMar 22 Mai 2012 - 21:29

ça s'appelle du foutage de gue**e nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Darthmav
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la licorne
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyMer 23 Mai 2012 - 16:16

Ben voyons...
Partialité garantie, en tout cas.
C'est un peu effarant de voir comment on nous prend pour des parfaits crétins nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... Darthmav
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maria69
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyVen 11 Avr 2014 - 16:53

lu dans le site www.officiel-prevention.com  , " La prévention des risques des nanomatériaux " ; lien

Citation :
L'utilisation croissante des nanomatériaux, substances infiniment petites issues des nanotechnologies, génère de nouveaux risques professionnels encore méconnus faute de données suffisantes et d'études probantes pour détecter leurs caractères pathogènes spécifiques.
Les risques occasionnés par ces nouvelles nanotechnologies ou ces nouveaux nanoproduits proviennent en particulier du fait que leur utilisation se propage rapidement dans les industries du monde entier sans que leurs effets nocifs ou toxiques aient pu être bien évalués, notamment pour leur impact à long terme sur la santé des travailleurs : cela nécessite donc une vigilance et des précautions accrues, alors que l'exposition à ces nanomatériaux s'accroit fortement et que la dangerosité potentielle de certains d'entre eux est probable.
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matali
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyVen 11 Avr 2014 - 20:16

L'homme n'apprend rien de ses erreurs (à croire qu'il ne les considère pas comme telles)

(Le Japon va se mettre au gaz de schiste par exemple)
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matali
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyLun 19 Mai 2014 - 20:59

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/15/les-nanomateriaux-ces-ennemis-invisibles-mais-omnipresents_4418874_3244.html a écrit:
Les nanomatériaux : ennemis invisibles et omniprésents

LE MONDE | 15.05.2014 à 10h01 • Mis à jour le 15.05.2014 à 16h59 | Pierre Le Hir

Nanomatériaux, danger ! C'est l'alerte que lance l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dans un avis rendu public jeudi 15 mai.

Certains de ces matériaux microscopiques, présents dans de multiples produits de la vie courante, sont « toxiques pour l'homme » et peuvent avoir des effets délétères sur les milieux naturels. L'agence appelle donc à « mettre en place sans attendre un encadrement réglementaire européen renforcé ». Et à « peser l'utilité » de leur mise sur le marché.

Quels sont ces ennemis invisibles ? Des particules lilliputiennes, dont la taille se mesure en nanomètre, ou milliardième de mètre, soit 50 000 fois moins que l'épaisseur d'un cheveu.

Elles donnent aux matériaux auxquels elles sont incorporées des propriétés physiques, chimiques ou biologiques hors du commun (robustesse, élasticité, adhérence, conductivité, réactivité…), qui intéressent toute une palette de secteurs industriels. Voilà pourquoi, depuis une décennie, les nanomatériaux se sont multipliés dans la sphère de la vie quotidienne, le plus souvent à l'insu du public.

CRÈMES SOLAIRES, DENTIFRICES, SUCRE EN POUDRE...

On en trouve dans les crèmes solaires (comme filtre contre les rayons ultraviolets), les dentifrices (pour leur pouvoir abrasif), le sucre en poudre et le sel de table (comme agent anti-agglomérant), ou encore les textiles (pour leurs vertus antibactériennes chassant les mauvaises odeurs).

Mais aussi dans les pneus des voitures, les carburants, les batteries, les articles de sport, les produits électroménagers, les appareils électroniques, les panneaux solaires, les ciments, les peintures, les isolants, les équipements médicaux… Bref, partout ou presque.

Or, souligne l'Anses, du fait de leur très petite taille, ces nanoparticules sont extrêmement réactives. Surtout, par contact, par ingestion ou par inhalation, elles peuvent pénétrer dans l'organisme, sous la peau et dans les poumons, et franchir les barrières physiologiques : cutanée, alvéolo-capillaire (isolant les alvéoles pulmonaires des vaisseaux sanguins), hémato-encéphalique (protégeant le cerveau des agents pathogènes du sang), placentaire (séparant dans le placenta les circulations sanguines de la mère et du foetus)…

Cette mobilité les rend potentiellement dangereuses pour les salariés qui produisent des nanomatériaux et qui, de ce fait, sont les plus exposés. Mais aussi pour l'ensemble de la population car des nanoparticules peuvent être relâchées par l'usure des produits manufacturés, par leur lavage quand il s'agit de vêtements, ou par leur dégradation quand ils deviennent des déchets.

RETARDS DE CROISSANCE ET MALFORMATIONS

L'Anses s'est appuyée sur les travaux d'un comité d'experts permanent, qui a passé en revue les publications scientifiques internationales. Celles-ci reposent sur des tests menés in vitro et in vivo sur des animaux (rats et souris), et ne sont donc pas directement extrapolables à l'homme, pour lequel les études épidémiologiques font encore défaut.

Le tableau clinique n'en fait pas moins froid dans le dos. Parmi les effets de certains nanomatériaux sur les organismes vivants figurent « des retards de croissance, des malformations ou anomalies dans le développement ou la reproduction chez des espèces modèles », ainsi que « des effets génotoxiques et de cancérogénèse », ou encore « des effets sur le système nerveux central, des phénomènes d'immunosuppression, des réactions d'hypersensibilité et d'allergie ».

L'une des familles les plus répandues de nanomatériaux, les nanotubes de carbone (présents par exemple dans les articles de sport, les équipements automobiles ou les écrans souples), est particulièrement montrée du doigt.

Certains d'entre eux « peuvent provoquer in vitro des effets génotoxiques, des aberrations chromosomiques, des atteintes cellulaires ou encore un processus inflammatoire ».

Dans la nature, ces mêmes nanotubes perturbent le développement racinaire de végétaux et altèrent « la croissance, la reproduction et la viabilité » de petits organismes comme la daphnie, petit crustacé.

« Nous ne disons pas que tous les nanomatériaux sont dangereux, précise Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques à l'Anses. Les incertitudes restent grandes quant à leurs effets sur la santé et l'environnement, et les recherches doivent être poursuivies. Mais il existe actuellement suffisamment de données scientifiques pour pointer les risques de certains d'entre eux. Dans dix ans, il sera trop tard pour se poser la question de leur encadrement. »

VERS DES MESURES DE RESTRICTION D'USAGE

En 2010, l'agence s'était contentée de mettre en avant « le principe de précaution ». Elle va aujourd'hui plus loin, en préconisant d'inscrire les nanomatériaux dans le cadre du règlement européen CLP (classification, étiquetage et emballage) sur les substances chimiques dangereuses.

Ce qui pourrait conduire à « des mesures de restriction d'usage, voire d'interdiction », en premier lieu pour les travailleurs exposés à ces substances.

Si cette préconisation est suivie, la France devra porter le dossier au niveau de l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Et pousser d'autres pays – aucun n'a encore effectué une telle démarche – à suivre la même voie.

Dans le même temps, l'Anses place la collectivité – industriels comme consommateurs – face à ses responsabilités. Elle l'invite à « peser » le bien-fondé, « dès lors que des dangers sont identifiés pour la santé humaine ou pour l'environnement », de la mise sur le marché des nanomatériaux.

« Mettre des nanoparticules d'argent antibactériennes dans les textiles utilisés en milieu hospitalier peut présenter un intérêt de santé publique, illustre Dominique Gombert. En mettre dans les vêtements de randonnée pour éviter les mauvaises odeurs paraît moins utile. »

Pierre Le Hir
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyMer 24 Jan 2018 - 20:25

UFC Que Choisir porte plainte contre neuf fabricants accusés de dissimuler des nanoparticules
Juste pour signaler un produit LAVERA dans le lot...
"Lavera (crème solaire Lavera 100% minérale SPF30)"
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyLun 29 Jan 2018 - 13:08

malheureusement, je pense que beaucoup de crèmes solaires minérales doivent en contenir.... Bios ou non car il me semble que ce n'est pas interdit dans charte de la plupart des labels bios....
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptySam 3 Fév 2018 - 20:25

C'est pas étrange ?
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MessageSujet: Re: nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... nanotechnologie - nanoparticules - nanomatériaux ... EmptyLun 5 Fév 2018 - 9:59

oui, sans doute mais on sais que la plupart des labels bios en cosmétique ne sont pas très exigeants... malheureusement
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