Les petites magies
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Sauver l' Arctique

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matali
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MessageSujet: Sauver l' Arctique Sauver l' Arctique EmptyMar 9 Oct 2012 - 18:36

Vous en avez forcément entendu parler. On a lu quelques articles sur le forum sur les conséquences du climat et de l'homme en Arctique...
"L'Arctique est menacé: exploitation pétrolière, pêche industrielle et militarisation. Agissons !"

Alors voilà, pour préserver le lieu, l'océan...
http://savethearctic.org/

Citation :
Venez avec nous au pôle Nord! Signez la pétition. Nous déposerons votre nom, aux côtés du Drapeau pour l'Avenir, symboles de notre volonté de sauver l’Arctique.

Demandons aux dirigeants de la planète de proclamer les eaux internationales entourant le pôle Nord « zone naturelle préservée » et d’interdire les forages pétroliers et la pêche industrielle dans l’ensemble de l’Arctique.


Citation :
Au cours des 30 dernières années, la banquise a perdu 1/3 de sa surface.

Depuis plus de 800 000 ans, la glace règne en maître sur l’océan Arctique. Aujourd’hui, elle fond en raison de notre consommation de combustibles fossiles et d’ici à 2030, elle pourrait complètement disparaître en été. Les conséquences seraient catastrophiques pour les habitants de la région et pour les espèces qu’elle abrite, comme les ours polaires, les narvals, les morses… mais aussi pour les 7 milliards d’êtres humains : en formant une couche de protection réfléchissante sur l’océan, la banquise régule notre climat. En préservant l’Arctique, c’est nous-mêmes que nous préservons.

(...)

Les compagnies pétrolières sont prêtes à risquer une marée noire en Arctique pour seulement 3 ans de consommation de pétrole.

Les compagnies pétrolières cherchent désormais à tirer parti de la fonte des glaces qu’elles ont contribué à aggraver. Elles pourraient extraire environ 90 milliards de barils en Arctique. Les profits en jeu sont colossaux. Pourtant, ce pétrole ne représente que trois ans de consommation mondiale ! D’après des documents officiels, il serait « pratiquement impossible » de faire face à une marée noire dans les eaux glacées de l’Arctique. Pour empêcher les icebergs d’entrer en collision avec leurs plateformes, les compagnies pétrolières utilisent des canons à eaux géants pour faire fondre les blocs de glace. Si nous les laissons faire, une marée noire ne serait qu’une question de temps. Nous ne voulons pas que l’Arctique connaisse une catastrophe similaire à celle de l’Exxon Valdez ou de Deepwater Horizon.(...)
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MessageSujet: Re: Sauver l' Arctique Sauver l' Arctique EmptyMar 9 Oct 2012 - 18:48

Pétition signée !

J'ai déjà eu très mal au coeur en regardant le film Un Jour sur Terre dans lequel on voit un ours blanc mourir de faim à cause de la fonte des glaces...Il faut préserver cet endroit que je trouve magnifique d'ailleurs. L'Arctique est un endroit qui me fascine par sa beauté et par tous les êtres vivants exceptionnels qui y vivent.
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MessageSujet: Re: Sauver l' Arctique Sauver l' Arctique EmptyMar 9 Oct 2012 - 19:27

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matali
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MessageSujet: Re: Sauver l' Arctique Sauver l' Arctique EmptyMer 7 Nov 2012 - 16:40

Ils ont traversé l'Arctique en voilier... grâce à la disparition des glaces...
http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201211/04/01-4590267-triste-exploit-en-voilier-dans-le-grand-nord.php a écrit:
Publié le 05 novembre 2012 à 00h00 | Mis à jour le 05 novembre 2012 à 09h24

Triste exploit en voilier dans le Grand Nord
Nicolas Peissel est revenu à Montréal la semaine dernière après avoir accompli...

Hugo De Grandpré

(Ottawa) Nicolas Peissel est revenu à Montréal la semaine dernière après avoir accompli ce qu'aucun marin n'avait réussi à faire avant lui: avec deux équipiers, il a traversé le passage du Nord-Ouest à bord d'un simple bateau à voile de moins de 10 mètres, l'océan Arctique d'est en ouest, de Terre-Neuve à l'Alaska. Leur voilier, le Belzebub II, n'avait pas de protection contre les glaces.

Malgré tout, les navigateurs ont réussi à passer par le terrible détroit de McLure, à des centaines de kilomètres au nord du parcours habituel. Une route généralement glacée, que seul un brise-glace était parvenu à emprunter avant eux.


En dépit de l'exploit, le Montréalais n'a pas le ton triomphant. L'expédition qu'il a entreprise au début de l'été avec son cousin Morgan Peissel et le Suédois Edvin Buregren, propriétaire du voilier, se voulait un moyen d'illustrer l'impact dévastateur des changements climatiques sur la fonte des glaces dans le Grand Nord canadien. Or, malgré leurs deux années de préparation, les navigateurs en sont restés abasourdis.

«Nous n'aurions jamais dû nous rendre nulle part à bord de ce voilier-là. C'est troublant», affirme le chef de bord dans la mi-trentaine, qui a grandi dans l'Ouest-de-l'Île et a appris à faire de la voile sur le lac Saint-Louis.

Leur histoire a fait le tour du monde, racontée par les Al-Jazeera, Boston Globe, The Atlantic ou BBC. Ils sont partis à la fin du mois de juin. De Lewisporte, dans le nord-est de Terre-Neuve, ils ont longé la côte ouest du Groenland vers le nord, dépassé le dernier village de Qaanaaq, puis se sont rendus jusqu'à la limite des glaces, tout juste au sud du 78e parallèle.

C'est lors de cette remontée et durant la traversée de la baie de Baffin qui a suivi, vers les eaux canadiennes, qu'ils ont eu leur premier choc. «On était à la fin du mois de juillet, et il n'y avait de la glace nulle part», dit M. Peissel. Le 1er août, dans le blogue de l'expédition, il a écrit: «De mon poste de vigie, je surveille ce même lieu où [des] bateaux et [des] hommes ont lutté pour leur survie à travers les glaces, mais autour de moi ne se trouvent qu'une poignée d'icebergs et une carte des glaces qui montre une baie totalement dénuée de banquise».

Quelques semaines plus tard, le Centre national américain de la neige et de la glace confirmait leurs impressions: l'été 2012 a marqué un nouveau record pour la fonte des glaces, dont la superficie est maintenant deux fois moins grande qu'il y a 30 ans.

Course contre la montre

En route vers l'Alaska, vers la mi-août, le voilier s'est ancré brièvement dans la baie Erebus. C'est là qu'au milieu du XIXe siècle, la mythique expédition Franklin est restée prisonnière des glaces pendant deux hivers. Le capitaine et son équipage y ont laissé leur vie avant d'avoir pu découvrir le fameux passage.

«C'était une sensation incroyable d'être là, se souvient Nicolas Peissel. Le nombre de vies perdues, la quantité de souffrances que ces hommes ont endurées... On pouvait le sentir dans l'air.»

L'escale suivante, Resolute, au Nunavut, se voulait une base de ravitaillement et de planification du segment suivant. Après 10 jours, à la fin du mois d'août, un courriel leur est finalement parvenu du Service canadien des glaces. «Il n'est pas recommandé de se rendre dans le détroit de McLure, mais il y a une fenêtre ouverte», leur a écrit leur correspondant au sein de l'organisme fédéral.

«La décision s'est prise en une seconde», peut-on lire sur le blogue. De peur de rater leur seule occasion, et malgré le danger, les trois navigateurs ont foncé. Quarante-huit heures, peut-être moins, pour traverser les détroits du Vicomte de Melville et de McLure. «C'était de loin la portion la plus dangereuse du voyage», convient Nicolas Peissel.

Après quelques heures à peine, l'étroit corridor s'est mis à se refermer. La traversée s'est vite transformée en course contre la montre, ou contre les glaces, pour atteindre la mer de Beaufort avant d'être fait prisonnier pour au moins un hiver.

C'est ce qui est arrivé il y a plus de 150 ans à l'expédition de Robert McLure, qui a donné son nom au détroit. Partis à la recherche de celle de Sir John Franklin, le capitaine et son équipage ont dû abandonner le HMS Investigator. L'épave gît maintenant à 11 mètres au fond de l'eau.

«Changements dramatiques»

Le 29 août, le Belzebub II a diffusé un communiqué de presse: «L'expédition «Un passage à travers les glaces» vient de réussir la traversée du fameux détroit de McClure dans l'Arctique canadien pour devenir le premier bateau à voile de l'histoire à accomplir cet exploit».

«C'est difficile à croire et c'est épeurant, ce qui était arrivé, constate aujourd'hui M. Peissel. Nous sommes des Canadiens moyens. Pas des environnementalistes. Et ce que nous avons vu, c'est un changement incroyable.»

Des montagnes majestueuses aux animaux presque mythiques, en passant par des phénomènes naturels inédits ou carrément hallucinants, il espère que la beauté naturelle du Grand Nord pourra demeurer une réalité ailleurs que dans ses souvenirs.

Et il souhaite maintenant que la population du monde entier et les gouvernements soient frappés par l'image de leur traversée, et qu'ils en arrivent aux mêmes constats auxquels ils sont eux-mêmes arrivés: les glaces de l'Arctique fondent à un rythme alarmant et il est temps d'agir pour contrer les changements climatiques, mais il est aussi crucial de les protéger contre une course effrénée à l'extraction des hydrocarbures.

«Nous devons créer un meilleur équilibre dans le développement de l'Arctique et assurer une intendance sur la manière dont c'est fait, dit celui qui a déjà commencé à préparer son prochain projet. C'est l'une des dernières réserves naturelles du Canada et ça change de manière dramatique.»

Le blogue de l'expédition se trouve à l'adresse suivante:

www.belzebub2.com
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MessageSujet: Re: Sauver l' Arctique Sauver l' Arctique EmptyVen 4 Oct 2013 - 16:43

http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,securite_industrielle,arctique_greenpeace_en_prison_gazprom_champ_libre,141520.jsp a écrit:
Arctique : Gazprom a le champ libre pour démarrer l'exploitation pétrolière
Entreprises \Sécurité industrielle
Publié le 04-10-2013

Après l'inculpation de l'équipage Greenpeace pour piraterie, le géant de l'énergie russe pourrait débuter l'extraction du pétrole arctique offshore dans les prochaines semaines. Une première pour la Russie, mais le pays pourrait avoir du mal à calmer les inquiétudes devant les risques de marée noire.

Avec 30% des gisements non encore découverts de gaz dans le monde et 13 % des gisements de pétrole, d'après l'US Geological Survey, l'océan Arctique revêt une importance stratégique particulière pour son principal pays riverain, la Russie. C'est le cas tout particulièrement de la mer Pechora, dans la mer de Barents, qui lèche la façade nord du pays. Là, le géant de l'énergie russe Gazprom (10% du PIB du pays et 100% public) s'apprête à exploiter le premier champ de pétrole offshore arctique de l'histoire : Prirazlomnaya, 610 millions de barils estimés, et dont la plateforme vient d'être la cible de Greenpeace. Gazprom s'active aussi sur le vaste champ de Dolginskoye, plus au nord dans la mer de Barents (exploitation prévue en 2020), tandis que son rival Rossnet mène en ce moment des campagnes d'exploration dans la mer de Kara, plus à l'est, avec l'américain Exxon.

Dans ce contexte, la dernière incursion du brise-glace de Greenpeace dans la mer Pechora aura certainement été la visite de trop, sur fond d'accusations d'insuffisances techniques et de légèreté réglementaire, dont Gazprom a fait les frais, depuis plusieurs années. Aux yeux d'un des cadres de Greenpeace Russia Vladimor Chuprov, la principale cause de l'escalade actuelle serait justement Gazprom, « de plus en plus nerveux devant nos critiques et nos activités ».

Vladimir Poutine veut protéger l'environnement arctique

En théorie, les deux entreprises Gazprom et Rossnet devraient être sereines car elles sont censées être à la pointe de la technologie pour exploiter le pétrole dans les conditions extrêmes du Grand Nord. C'est du moins ce que vient d'affirmer Vladimir Poutine, lors du 3ème forum "Arctique, territoire de dialogue" qui s'est réuni à Salhekard en Russie, quelques jours après l'arrestation des activistes. « Le droit d'extraire du pétrole dans la région Arctique peut uniquement être accordé aux entreprises qui ont la technologie la plus avancée » a déclaré le président russe. Vladimir Poutine, qui a voulu calmer l’affaire Greenpeace en estimant que les activistes n'avaient pas fait acte de « piraterie », a aussi insisté sur l'importance des questions écologiques : « Nous continuerons de payer l'attention la plus vive aux enjeux environnementaux et à la protection de la nature ». Et le président russe d'annoncer l'extension des zones protégées sur le territoire russe arctique et des programmes de protection des ours polaires.

Prirazlomnaya, une plateforme test et symbole

Mais aux yeux de Vladimir Chuprov, il y a un gouffre entre la « rhétorique » des autorités et la réalité. Sur ce point, Prirazlomnaya en serait une parfaite illustration puisqu'il s'agit d'une plateforme récupérée de la mer du Nord et construite il y a presque 30 ans, en 1984 (voir aussi notre article sur l'exploitation offshore arctique). Sa mise aux normes de sécurité, qui a entrainé deux ans de retard pour son exploitation suite à des problèmes techniques, suscite aussi l'interrogation du monde de l'investissement socialement responsable (ISR), à l'instar du mouvement Share Action, fer de lance de l'ISR au Royaume-Uni,. Dans une étude publiée en mai 2013 cette organisation, s'interrogeait sur l'absence d'un plan de prévention des marées noires à Prirazlomnaya et plus globalement sur les manques de transparence de Gazprom. Depuis, Gazprom a publié le résumé de son plan de prévention, mais celui-ci serait largement insuffisant, selon un document d'analyse de Greenpeace (« Northern explosure, Gazprom and oil exploration in the Russian Arctic », sept 2013). Contacté par Novethic, Gazprom n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Thibault Lescuyer
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MessageSujet: Shell abandonne ses opérations en Arctique… pour le moment Sauver l' Arctique EmptySam 10 Oct 2015 - 12:04

http://www.univers-nature.com/actualite/energie/shell-abandonne-ses-operations-en-arctique-pour-le-moment-67527.html a écrit:
Une bonne nouvelle a illuminé ce début de semaine. Lundi 28 septembre 2015, Shell, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise, a annoncé la cessation de ses activités au large de l’Alaska.

Cette nouvelle intervient alors que le puits « Burger J », foré cet été à une profondeur d’environ 2 070 mètres, prouve bel et bien la présence de gaz et de pétrole mais en quantité insuffisante pour justifier une exploration plus profonde de ce gisement. Ainsi, conformément à la législation américaine, le puits sera scellé et abandonné.

Bien qu’une telle déception soit courante dans le secteur des hydrocarbures, Shell n’envisage pas, pour le moment, d’entreprendre d’autres explorations dans la mer des Tchouktches. Le communiqué de presse du groupe réaffirme néanmoins son intérêt pour cette partie du globe. En effet, malgré sa déception et son échec, Shell continue de croire en un potentiel fort pour la région. Un potentiel énergétique mais aussi géopolitique : la zone a de fortes chances de devenir un point d’importance stratégique pour les Etats-Unis.

Outre des résultats en deçà des espérances, Shell cite d’autres facteurs ayant eu un rôle dans son retrait de la course au Nord. Tout d’abord, les obstacles techniques dus aux conditions météorologiques et à l’éloignement qui rendent tout travail difficile dans cette zone. Le deuxième obstacle est dû aux législations environnementales dont la mer de Tchouktches fait l’objet et aux actions des groupes de défense de l’environnement. Quant au troisième, il est économique. Malgré les pertes que cette décision engendre pour le troisième trimestre de Shell, Denis Cosnard, journaliste au Monde, note que cette décision est en réalité peut-être plus due au bas prix du baril de pétrole. Les risques et la complexité de l’extraction ne seraient ainsi pas rentables compte tenu qu’après avoir cru à une remontée rapide des cours, les professionnels se préparent désormais à une longue période de prix bas.

Cependant si la défection de Shell est une bonne nouvelle, une demi-douzaine de pétroliers ont des vues sur l’Arctique. Aujourd’hui le russe Gazprom est le seul à exploiter le pétrole Arctique, mais l’italien ENI devrait commencer une exploitation dans les semaines à venir. Quant au groupe norvégien Statoil, il y exploite déjà un gisement gazier. De plus, l’Arctique est un réservoir énergétique tellement important (voir l’article Un Futur Noir : Shell autorisé à effectuer des forages dans l’Arctique) que l’on ne peut espérer que les compagnies pétrolières abandonnent leurs projets.
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