écologie, simplicité, fait-maison |
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wapouss
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Sujet: codex alimentarius Sam 16 Aoû 2008 - 1:24 |
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http://liberty291.vox.com/library/post/2009-cest-demain-matin.html?_c=esv1
édité par matali : qu'est-ce que le Codex Alimentarius ? site officiel : http://www.codexalimentarius.net/web/index_fr.jsp wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_alimentarius
- http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5150 a écrit:
- par Anne FURET, Eric MEUNIER, septembre 2009
Le Codex alimentarius est une institution mal connue. Fonctionnement complexe, discussions très techniques, statut des normes difficilement saisissable... autant de raisons qui permettent au Codex de rester à l’abri des regards. Pourtant, cet organe occupe une place centrale dans le commerce international des aliments, y compris dans le domaine des OGM. En 2000, le sénateur Bizet décrivait l’institution comme « l’un des principaux carrefours où les États s’efforcent de concilier sécurité alimentaire et développement des échanges » [1]. Les discussions actuelles liées aux OGM (étiquetage et tolérance des contaminations) démontrent en effet que cet instrument mérite toute l’attention du citoyen, tant leurs enjeux sont déterminants dans les échanges commerciaux des OGM.
Qu’est-ce que le Codex alimentarius ?
Créé en 1963, sous l’égide de la FAO et de l’OMS, le Codex alimentarius (en français code alimentaire) est une compilation de normes sur le commerce international des aliments. Ces dernières sont à la fois d’essence sanitaire (sécurité alimentaire) et d’essence commerciale. Financé par la FAO et l’OMS, il compte à ce jour 180 gouvernements membres, dont la Communauté européenne. Les Etats-Unis en font également partie. Le Codex est une institution internationale plutôt unique dans son fonctionnement, notamment basé sur des groupes de travail décentralisés (cf. encadré ci dessous). Son organe exécutif est la commission du Codex alimentarius. Elle est consultée sur les normes alimentaires « dont l’objet est de protéger la santé des consommateurs et assurer des pratiques loyales dans le commerce alimentaire ». Les normes du Codex sont élaborées par la commission et par une vingtaine de comités techniques. Elles sont adoptées à la suite d’une procédure de huit étapes la plupart du temps par consensus. Ce processus de décision fait une large place aux gouvernements, aux organisations internationales, aux ONG, aux industries agro-alimentaires et aux instituts de recherche. Bruno Heinzer, de Greenpeace Suisse, a suivi de prêt les travaux de l’institution, et il commente : « L’aspect positif du processus de décision est que les ONG ont la possibilité d’intervenir directement et efficacement dans les débats et peuvent proposer leur propre formulation ou critiquer un texte proposé par les gouvernements ou les industries. Le mauvais côté est que les lobbyistes des industries sont sur-représentés, tout comme les gouvernements des pays riches. En conséquence, les intérêts commerciaux sont trop souvent mieux pris en compte que la santé, ou l’environnement ».
Quelle force pour les normes du Codex ?
Les normes du Codex sont volontaires et peu contraignantes. Elles peuvent servir de base de travail aux États dans l’établissement de leurs législations nationales. Mais depuis 1995, les normes du Codex sont devenues une référence pour l’accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) [2]. En d’autres termes, comme on peut le lire sur le site du Codex [3], « en introduisant une législation et des règlements conformes aux normes et aux directives du Codex, les gouvernements peuvent réduire le risque d’être amenés devant un groupe spécial de l’OMC chargé d’examiner les différends commerciaux ». Pour résumer, les gouvernements peuvent choisir leur niveau de protection mais les normes qui iraient au-delà du Codex pourraient être considérées par l’OMC comme des barrières au commerce. Dans le cas d’un différend, les normes du Codex représentent un plafond : des protections conformes ou inférieures sont acceptées sans discussion par l’OMC. A l’inverse, une protection supérieure doit être scientifiquement justifiée pour convaincre l’OMC de son bien-fondé. A titre d’exemple, la décision de l’OMC de 2006 sur le conflit concernant les OGM, qui opposait l’Union européenne aux États-Unis, au Canada et à l’Argentine cite, à de très nombreuses reprises, le Codex. La mise en application des normes du Codex n’est donc pas contrôlée, mais on comprend bien qu’un Etat a tout intérêt à se conformer à ces normes s’il souhaite se préserver d’un conflit devant l’OMC.
Codex et OGM
L’accord SPS octroie donc aux normes du Codex un poids non négligeable. Pour un État, faire pencher les normes de référence du Codex vers un modèle similaire au sien le positionne donc favorablement, en cas de conflit à l’OMC. Et le dossier des PGM n’échappe pas à la règle, bien entendu.
*Pas de reconnaissance du principe de précaution*
Le Codex fut ainsi, et pendant trois ans, le lieu du débat fondamental sur l’utilisation ou non du principe de précaution dans l’évaluation des PGM destinées à l’alimentation. Les États-Unis notamment luttaient alors contre la demande de l’Union européenne d’insérer ce principe dans les normes relatives à l’évaluation des risques liés aux PGM avant autorisation. Et c’est en septembre 2007 que la commission du Codex alimentarius a rejeté la proposition européenne [4]. La raison alors avancée était que ce principe avait plus pour conséquence d’ériger des barrières douanières que de protéger le consommateur. Côté Etats-Unis où le principe de précaution n’est pas appliqué, on comprend aisément les raisons d’un tel refus : si le Codex alimentarius avait intégré le principe de précaution, les Etats-Unis n’auraient pas eu les mêmes arguments pour attaquer l’Union européenne devant l’OMC sur la question des moratoires sur les OGM.
*L’étiquetage, des divergences fondamentales*
Un second sujet fut également débattu : l’étiquetage des aliments renseignant la présence de PGM ou produits dérivés. Et de la même manière, ce sujet a opposé d’un côté les États-Unis qui refusaient l’étiquetage (avec l’Argentine, le Mexique et le Canada), et de l’autre côté, l’Union européenne (avec l’Inde, le Ghana et le Brésil) demandant qu’une norme définissant cet étiquetage soit mise en place, au nom de l’information du consommateur. Et en mai 2007, le Codex n’avait toujours pas pris position. Le débat est depuis dans les tiroirs. Si les pays d’Amérique du Nord et l’Argentine finissaient par convaincre le Codex de l’inutilité de l’étiquetage, cela placerait l’Union européenne dans une position fragile à l’OMC, son étiquetage obligatoire pouvant être alors considéré comme une barrière commerciale. Mais l’application du protocole de Carthagène n’implique-t-elle pas cet étiquetage, du moins aux organismes vivants modifiés (OVM) ? Rappelons que le protocole de Carthagène, accord sur les échanges internationaux d’OVM, n’impose pas l’étiquetage en bout de chaîne pour le consommateur. Ses pays signataires (parmi lesquels l’Union européenne mais pas les Etats-Unis) ne pourront donc faire appel à cette convention en cas de conflit devant l’OMC sur ce point.
*La tolérance des faibles contaminations,le cheval de Troie états-unien*
Troisième et dernier débat en discussion au sein du Codex, la tolérance sur la présence en faible quantité de PGM non autorisées dans des lots d’importation. Ce débat-là est l’objet de nombreuses discussions toujours en cours et traduit assez bien les enjeux stratégiques qui se retrouvent au sein du Codex alimentarius. Les enjeux sont simples : permettre aux pays producteurs de PGM, et qui ne peuvent garantir une étanchéité à 100% de leurs filières, d’exporter malgré tout leurs produits « contaminés » à faible taux, vers des pays où certaines PGM ne sont pas autorisées. Concrètement, il s’agit de mettre en place un système dans lequel les lots de riz états-uniens contenant du riz LL601 ou LL62 ne seraient pas renvoyés. De même pour les lots de riz chinois contenant du riz Bt63, ou pour les producteurs de soja argentins, qui n’auraient pas à craindre que leurs productions soient rejetées aux ports européens en cas évidemment de contamination. Pour les États-Unis, il fallait obtenir la mise en place d’un système où la circulation d’informations entre experts était simple et rapide. Ce système fut finalisé en juillet 2008 [5]. L’étape suivante fut d’amener le Codex alimentarius à normaliser les analyses à conduire pour évaluer la sécurité alimentaire des aliments dérivés de PGM. Ce fut fait à la même époque, en 2008 [6]. Ces lignes directrices se rapprochent plutôt des conceptions états-uniennes. Par exemple, des études de toxicité sont recommandées mais pas sur la plante transgénique entière mais seulement sur le caractère transgénique, une des différences fondamentales entre les systèmes européen et états-unien ! Le Codex a donc suivi dans ses grandes lignes la procédure états-unienne quant aux analyses à conduire en cas de contamination à faible taux. Le système d’échange d’informations devraient suffire à lever les doutes des pays importateurs quant aux impacts sur la santé ou l’environnement des PGM contaminantes. Si ces lignes directrices relèvent de recommandations, certains États devront adopter ce fonctionnement au risque de se mettre en défaut en cas de conflit à l’OMC. Il en serait notamment ainsi pour l’Union européenne qui aurait des difficultés à défendre sa politique de tolérance zéro ! D’ailleurs, le débat est sur la table de la future Commission. Les orientations de la précédente Commission sont assez claires, la Commissaire à la Santé des consommateurs, Androulla Vassiliou, ayant ouvertement énoncé que l’Union européenne devait sortir de sa politique de tolérance zéro (rejet systématique des produits d’importation contenant des PGM non autorisées, même à l’état de traces) [7]. Le récent rapport de l’Institut d’Etudes en Prospective Technologique [8] ne dit pas autre chose, recommandant lui aussi d’en finir avec la tolérance zéro. Enfin, et surtout, n’oublions pas que cette « facilitation » des importations en cas de contamination est vue par nombre de personnes comme une introduction au plus grand débat sous-jacent : la normalisation des procédures d’autorisation des PGM. Lorsque les États-Unis parlent de situation problématique car les autorisations de PGM sont asynchrones dans le monde, c’est bien de normalisation internationale des procédures d’autorisation dont ils parlent. La guerre commerciale et réglementaire ne fait que commencer...
En savoir plus :
Un fonctionnement original et complexe
- Un organe exécutif : la commission du Codex alimentarius - Un secrétariat permanent basé à Rome - Cinq comités de coordination régionaux (Afrique, Asie, Europe, Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord et Pacifique du Sud-Ouest) - 23 organes subsidiaires en 2006 parmi lesquels 10 comités horizontaux hébergés dans différents pays (sur les principes généraux en France, sur l’étiquetage des produits alimentaires au Canada, etc.), et 13 comités verticaux qui s’occupent d’aliments ou de groupes d’aliments spécifiques (fruits et légumes, sucre, etc.).
Les OGM dans le Codex en dates
- 1991 : le comité du Codex sur l’étiquetage est saisi de la question de l’information du consommateur sur la présence d’aliment GM. Cette question n’est toujours pas tranchée. - 2000 : création d’un groupe de travail sur les principes généraux pour l’analyse (évaluation, gestion et communication) des risques sanitaires des OGM. En 2003, le Codex adopte des normes. - 2006 : début des discussions sur la mise en place d’un système d’échange d’informations entre un pays ayant autorisé une PGM et un pays faisant face à une contamination non intentionnelle. Objectif : faciliter la tolérance de faibles contaminations d’OGM non autorisés. - 2007 : après trois ans de discussions, le Codex refuse d’intégrer le principe de précaution dans l’évaluation des PGM.
[1] Rapport d’information n° 450 (1999-2000) de M. Jean Bizet, fait au nom de la délégation pour l’Union européenne, déposé le 29 juin 2000
[2] Cet accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires détermine les conditions dans lesquelles les pays membres de l’OMC peuvent adopter des mesures sanitaires ou phytosanitaires ayant une incidence sur le commerce international.
[3] http://www.codexalimentarius.net/ w...
[4] Inf’OGM ACTU n°2, septembre 2007, Le codex alimentarius refuse le principe de précaution
[5] Inf’OGM ACTU n°13, octobre 2008, CODEX ALIMENTARIUS - Les faibles contaminations par des PGM bientôt légales dans l’UE ?
[6] http://www.codexalimentarius.net/ d... (7 avril 2008)
[7] Inf’OGM ACTU n°11, juillet 2008, UE - Des PGM non autorisées tolérées ?
[8] Inf’OGM ACTU n°23, septembre ... 4109>
MaTthieu Création de l'article : 14 octobre 2009 Dernière mise à jour : 14 octobre 2009 Page visitée 55 fois (6) autres articles et videos : http://www.lanutrition.fr/Compl%C3%A9ments-alimentaires-faut-il-avoir-peur-du-Codex-Alimentarius-a-2808.html http://www.alterinfo.net/Codex-Alimentarius_a22404.html http://www.ecologie-pratique.org/article.php/Codex-Alimentarius https://www.dailymotion.com/video/x66qcw_lyordre-moisi-du-codex-alimentarius_news |
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alexlafée
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Sujet: Re: codex alimentarius Sam 16 Aoû 2008 - 9:09 |
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Gloups, je ne sais pas trop quoi en penser. La seule reflexion qui me vient c'est que dans mon esprit faire des enfants et les éduquer dans un projet de sensibilisation à l'environnement et aux vraies valeurs était le seul moyen d'assurer une relève intelligente et une possible survie de notre plantète...mais plus ca va et plus je culpabilise d'avoir mis au monde deux êtres purs, et innocents.... cela dit, difficile de faire la part entre les heraults de l'apocalypse et la vérité...mais l'être humain est capable de tant de bassesse..... |
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alexlafée
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Sujet: Re: codex alimentarius Sam 16 Aoû 2008 - 9:24 |
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de l'autre côté du miroir: http://www.codexalimentarius.net/web/index_fr.jsp et un exmeple de ce que ca donne avec les bananes: http://www.unece.org/trade/agr/meetings/ge.01/document/Codex%20bananas%20F.pdf |
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alexlafée
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Sujet: Re: codex alimentarius Sam 16 Aoû 2008 - 9:34 |
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Voici egalement un doc interessant: le codex reglemente egalement la production Bio........ http://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/codex.pdf |
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siria
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Sujet: Re: codex alimentarius Sam 16 Aoû 2008 - 9:47 |
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- alexlafée a écrit:
- dans mon esprit faire des enfants et les éduquer dans un projet de sensibilisation à l'environnement et aux vraies valeurs était le seul moyen d'assurer une relève intelligente et une possible survie de notre plantète...mais plus ca va et plus je culpabilise d'avoir mis au monde deux êtres purs, et innocents....
Pareil ! Je culpabilise de plus en plus ! Par ailleurs, il est plus que difficile de les éduquer comme ça, à l'envers de leurs copains... mon ainé me prend pour une "hippie", alors que je lui explique qu'il n'a pas besoin d'un jeu supplémentaire fabriqué par des asiatiques sous payés et qu'une ballade en forêt en famille est bien plus intéressante... |
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meosine
guetteur-se
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Sujet: codex alimentarius Dim 17 Aoû 2008 - 1:01 |
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Ca fait peur...
Par contre je me demande ce que vient faire l'image de Sarkozy en début de vidéo... Bon ok, il fait plein de choses pas glop, mais là j'ai l'impression qu'il est sur cette vidéo pour donner l'impression que parce qu'il est d'origine hongroise, il est plus coupable que les autres dirigeants... Alors qu'en fait je trouve que ça ressemble surtout à une critique gratuite et a priori pas justifiée... A ce point, ça devient de l'acharnement!
Si une fée a compris pourquoi on associe son image à cette vidéo, peut-elle m'expliquer ? |
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Aile
ancien-ne
Date d'inscription : 12/01/2008
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Sujet: Re: codex alimentarius Dim 17 Aoû 2008 - 10:58 |
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Ah ben justement, je me posais la même question ! Je me demande s'il ne manque pas "des morceaux" !!
Sinon, non que je doute que nous soyons tous en train de détruire cette planète (et je dis bien "tous", puisque nous avons tous une empreinte écologique), mais j'aime bien avoir des sources, pouvoir recouper les informations, et garder un semblant d'objectivité... Et pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on me raconte (que ce soit dans un sens ou dans un autre d'ailleurs !). L'une d'entre vous a-t-elle pu vérifier les chiffres donnés en début de reportage ? Les cancers ont augmenté de 300 % soit, mais dans le même temps, de combien de personnes la population mondiale a-t-elle augmenté ? Pourquoi avoir choisi 1958 ?? etc.. Enfin vous voyez ce que je veux dire... |
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Invité
Invité
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 18 Aoû 2008 - 1:09 |
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Sarkozy, shais pas non plus.....pis j'men fous......
Pour le nombre de cancer, ma belle-soeur (et oui, encore elle....), dis que c'est n'importe quoi, que tout simplement, avant les gens mourraient de cancer non diagnostiqués..... |
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Invité
Invité
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 18 Aoû 2008 - 1:15 |
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Pour les interressées, ya quelques pistes par là....
Les Forums d'Onpeutlefaire.com -> On peut le faire ! -> Supports de communication
Après, il faut aller voir dans "vidéos à faire circuler" |
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miss mcgregor
bricoleur-se
Date d'inscription : 10/06/2005
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Localisation : toulouse
Nombre de messages : 1249
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 18 Aoû 2008 - 10:01 |
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j'ai pas le son sur mon ordi, mais a ce que j'ai pu comprendre c'est que les cavaliers de l'apocalypse sont sur le pas de la porte entre tout ce qui a augmenté comme maladie, pollution etc etc????
je ne suis pas etonnée non plus, plus il y a de pollutions plus les maladies liées a ces produits augmentent, ça me parait logique, enfin j'espere que ça l'est.. dejà rien qu'hier, je regardais 'capital' ils parlaient de la plantation de l'ananas au costa rica, ils en produisent tellement et veulent en faire pour la population mondiale que ils en arrivent a polluer leurs terres et pire, ils ont pollué l'eau potable des villages alentours où les ouvriers travaillent: resultat une famille allergique, avec des cancers etc etc quand je vois que rien que la culture, certes pas très catholique, de l'ananas peut engendre je me dit qu'on est foutu
avec tout ce que les progrès ont engendré, (plus de productions, plus de profit au détriment des ouvriers, plus de delocalisations, plus de pollutions entre les transports, la production etc etc....) finallement je me dis que l'on est plus fragile que nos ancêtres car eux etaient beaucoup moins touchés par cette pollution, enfin c'est ce que je me dit car ma grand mere n'a jamais rien eu de toute sa vie de grave, rien! elle a eu alzheimer et en est morte, mais a part ça elle etait en pleine forme et moi a 26 ans j'en suis dejà a 2 opérations+ des medocs là pour ma toux.... enfin je ne sais pas si c'est comparable, mais 'jai l"'impression que ya plus de jeunes touchés par certaines maladies et autres maux que les personnes plus agées...
quand aux cancers , oui ça existe depuis trèèèèèèèèèèèèès longtemps dans l'histoire, meme dans l'antiquité voire préhistoire.......donc des gens sont aussi morts de cancers non diagnostiqués dans l'histoire, mais je crois que il y en a plus maintenant avant on ne savait pas les diagnostiquer et on remarquait ce mal qu'en phase terminale... ça a toujours existé, seulement là je pense qu'effectivement, ils ont beaucoup augmenté.... |
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meosine
guetteur-se
Date d'inscription : 10/11/2005
Localisation : Granès (Aude)
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 18 Aoû 2008 - 10:25 |
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Le pourcentage d'augmentation des cancers, je ne sais pas s'il est vrai,mais ça semble à peu près logique qu'avec tout ce qu'on fait qui est contre nature ou toxique, les cancers augmentent... Notre corps n'a pas été prévu pour respirer du dioxyde de carbone toute la journée, manger des aliments en boîte et plein d'autres choses... D'ailleurs même les ondes qu'émet l'ordi que nous utilisons, et le WiFi avec lequel nous nous connectons, ça contribue peut-être à créer une tumeur qui se déclenchera dans quelques années...
Le monde a parfois des allures de film d'horreur à grande échelle. Je regardais hier un documentaire sur le changement climatique, et si la terre se réchauffe de 3° ou +, on l'aura vraiment, le film d'horreur... Avec catastrophes naturelles, villes sous les eaux, etc. |
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thanys00
neutre
Date d'inscription : 04/05/2005
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Localisation : Colmar
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 18 Aoû 2008 - 20:55 |
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Bien le bonjour Meosine :-)
Je n'avais pas vu la vidéo avant de poster mon message (voir "on peut sauver la Terre en s'éteignant"), maintenant c'est fait... (enfin il me faudrait un 2ème visionnage sans avoir une petite tornade dans les jambes...).
Est-ce-que quelqu'un est déjà allé voir le site qui est indiqué au début de la vidéo ? Je n'ai pas bien compris qui était cette dame, et d'où sort cette vidéo... et j'aimerais en savoir plus avant de me faire une opinion.
Sur la globalisation de l'alimentation humaine et animale et ses conséquences (moins de qualité - voire plus de qualité nutritive du tout - voire même dangerosité des aliments d'alimentation courante) ce n'est pas la première à en parler. Pour celles qui ne l'auraient pas lu, je vous conseille le très bon livre Toxic, où on apprend entre autre comment le sirop de maïs (dont la toxicité commence à être démontrée) est devenu la norme pour sucrer (entre autres) les sodas à la place du vrai sucre.
Ce qui m'interpelle, c'est que selon cette dame le codex aurait été créé afin de réduire la population humaine de manière sournoise par le fait de rendre toxique toute l'alimentation (et plus particulièrement celle destinée aux pauvres). Or, et elle le dit bien à un moment, une population qui meurt de faim, et j'ajouterai une population malade, n'est pas rentable. Si les gens meurent, ça fait moins de consommateurs. Moins de consommateurs égal moins de profit pour ces grosses multinationales. CQFD
Ça fait un peu trop conspiration à mon goût quand même (mais je réserve mon avis jusqu'à ce que j'ai fouillé un peu plus loin...).
Blue
Dernière édition par thanys00 le Mar 19 Aoû 2008 - 10:17, édité 1 fois |
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Véro
cosméticien-ne
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 18 Aoû 2008 - 21:57 |
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je sais bien que la loi du profit dirige les investissements (ce qui reste quand même assez logique, à défaut d'être moral...) mais ça me parait un peu trop tiré par les cheveux quand même!!
sinon juste pour rebondir sur ce qui a été dit plus haut relativement au cancer... il faut être très prudent parce qu'on ne sait pas grand chose sur le sujet. certains facteurs sont aggravants c'est clair. mais quand certains médecins disent (et là je n'affabule pas, si ça vous intéresse, je rechercherai la source) : il y a 30% de cancer en plus donc on n'as pa défini la provenance donc ca vient des produits chimiques, c'est trop simple! nous vivons + longtemps et avec une détection qui a nettement progressé donc par définition,il est logique que le nombre de cancers augmente. ensuite nos modes de vie ont radicalement changé (on en est à faire des spot de pub pour expliquer qu'il faut manger des légumes, et faire du sport!!! la dernière brochure dans la salle d'attente pour prévenir le cancer du colon, c'était manger du brocolis et du chou-fleur!!), donc les produits de notre environnement ont certainement un role, mais ça me parait bien trop facile de tout mettre dessus... (à savoir aussi, les effets de ces produits dans le temps, par exemple pour prendre un sujet que je connais : les incinérateurs : ca a été un véritable nid à salop0!%*µ, qui a engendré des cancers, mais les résultats sur la santé sont visibles 20 à 30 ans après, et maintenant que les normes sont nettement plus sévères, et que beaucoup de scientifiques s'accordent à dire que la dose de polluant n'est plus un danger publique, tout le monde reste contre et se penche vers des solutions, style biogaz dont les effets peuvent être nocifs, mais comme officiellement, y a pas de pb, on verra dans 15 ans si il y a des cancers, et si oui, on fera une norme...) |
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Bluetansy
neutre
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Sujet: Re: codex alimentarius Jeu 11 Sep 2008 - 12:46 |
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"Codex Alimentarius
Depuis peu, il circule des appels sur le web nous incitant à nous faire des soucis au sujet du Codex Alimentarius (la référence en matière de commerce alimentaire international créée par les Nations Unies). La Commission du Codex Alimentarius est sous la responsabilité de la World Health Organisation et de la Food and Agricultural Organisation et est gérée par 173 pays.
C’est surtout la Natural Solutions Foundation, une association américaine qui désire protéger les droits et la liberté en matière de santé, qui critique le Codex Alimentarius. Selon elle, le Codex prônerait que chaque animal destiné à des fins alimentaires doit être traité aux antibiotiques et aux hormones de croissance exotiques et que toute nourriture doit être irradiée, que les compléments alimentaires deviendront illégaux et que les médicaments alternatifs ne seront bientôt plus disponibles que sur ordonnance. De telles règles seraient évidemment néfastes pour les marchés de l’agriculture biologique et des compléments alimentaires. Seulement, il est difficile d’estimer si les allégations du Dr. Laibow de la Natural Solutions Foundations sont fondées. Organic PRO a consulté le site officiel du Codex afin de trouver des indices confirmant les mises en garde du Dr. Laibow, mais nous n’avons rien trouvé.
La réglementation relative aux hormones stipule que l’emploi d’hormones est permis, mais pas obligatoire. La législation européenne interdit l’usage d’hormones. Selon le Codex, l’irradiation est également autorisée, mais pas obligatoire. Quant aux compléments alimentaires, ils devraient répondre à certains critères avant qu’ils puissent bénéficier de la dénomination de complément alimentaire. Il n’est mentionné nulle part que les compléments alimentaires seront interdits. Bart Staes, le délégué du parti Vert européen, prend ces incertitudes au sérieux et étudie le sujet en profondeur. Jusqu’à présent, il n’a trouvé aucune preuve justifiant les allégations du Dr. Laibow, mais il partage son opinion quant à l’opacité actuelle de la Commission et au fait que cette dernière possède trop d’autorité pour pouvoir agir de façon si opaque. De ce fait, il essaiera donc d’intégrer ce problème à l’agenda. BioForum a réagi aux derniers développements relatifs au Codex.
L’association a effectué des recherches qui prouvent que cette information est incorrecte et que la production d’aliments biologiques ne risque rien. En outre, Leen Laenens de BioForum représente le secteur biologique dans le conseil consultatif en matière de politique alimentaire et d’utilisation d’autres produits de consommation, où l’on fera entre autres le point sur les activités du Codex. Il va de soi qu’Organic Pro suit ces développements de près."
http://users.telenet.be/organicretail/OR1_FR_def_LoRes.pdf
Organic Pro est un magazine professionnel indépendant pour la distribution de produits biologiques, écologiques, végétariens et diététiques dans le Benelux et en France |
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Douce Jacinthe
jardinier-ère
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Localisation : A la campagne :-)
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Sujet: UN SCANDALE!!! ON VEUT LIMITER NOTRE ACCES A LA SANTE ALTERNATIVE!!! Dim 18 Oct 2009 - 23:46 |
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edit nat : fusionné
Une nouvelle directive de l'Union Européenne doit être mise en place au 31 décembre de cette année. Il s'agit d'un "Codex Alimentarius" qui limiterait considérablement les substances autorisées dans le domaine des médecines alternatives et des suppléments alimentaires, si la directive était votée.
Ceci aurait pour effet que pour les remèdes que nous achetons aujourd'hui (Hémopathie, Fleurs de Bach, sels de Schlüssler, minéraux et vitamines) le nombre des substances actives autorisées serait si limité que ces médicaments perdraient leur efficacité. Pire encore ces médicaments pourraient disparaitre du marché parce qu'ils n'auraient pas reçu d'autorisation de vente du fait des nouveaux critères d'autorisation de mise sur le marché extrêmement restrictifs.
Cette information est d'autant plus alarmante que cela signifierait pour nous tous la fin d'une liberté thérapeutique et aussi la fin de tous les métiers qui utilisent ces substances (naturopathes, phytothérapeutes, homéopathes, herboristes ainsi que les laboratoires produisant ces remèdes).
En Grande-Bretagne les "Health Stores" comme "boots" font actuellement campagne dans tout le pays en demandant aux clients de faire pression auprès de leurs députés pour stopper le vote de cette directive. Le sujet est débattu officiellement et publiquement. Malheureusement les médias en France et en Allemagne ont très peu ou pas publié cette information qui nous concerne tous.
Il est à noter d'ailleurs que les pays qui ont pris l'initiative de cette nouvelle directive sont l'Italie, l'Allemagne ... et la France. Vous trouverez si après l'accès (en français) du site anglais de "Consumers for Health choice" qui a mis en place une pétition européenne. http://www.consumersforhealthchoice.com/index.php?option=com_content&task=view&id=268&Itemid=225
Ce site vous propose de signer une pétition, mais aussi d'écrire à votre député à Bruxelles. Une telle directive inspirée par les lobbies de l'industrie pharmaceutique, limiterait au maximum la commercialisation de remèdes naturels au profit de médicaments allopathiques.
Je vous remercie pour votre attention et espère que vous serez nombreux à signer cette pétition. Merci de faire connaitre cette information à votre entourage ! |
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Douce Jacinthe
jardinier-ère
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 19 Oct 2009 - 10:29 |
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C'est capital de ne pas se laisser faire... J'ai été malade pendant trois ans, les médicaments m'ont pas mal aidée mais pas suffisamment pour me relever complètement... Les médecines alternatives m'ont aussi beaucoup aidée... C'est presque un assassinat pour moi que de nous refuser ce que notre corps a besoin, mon corps réagit tellement mieux aux élixirs de Perelandra. |
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Douce Jacinthe
jardinier-ère
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Sujet: Re: codex alimentarius Lun 19 Oct 2009 - 11:32 |
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Bonjour Bluetansy,
J'ai bien lu ton post sur le Codex alimentarius, et je ne sais plus que croire...
De quoi s'agirait il exactement, ce Codex Alimentarius?
Comment savoir si il faut signer la pétition ou pas ? J'ai du mal à saisir...
Merci beaucoup! |
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matali
modo
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Sujet: Re: codex alimentarius Sam 24 Oct 2009 - 11:07 |
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Peut-être qu'il circule tout simplement beaucoup de choses sur le net, et leur contraire... et que chacun doit faire son tri... |
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matali
modo
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Sujet: Re: codex alimentarius Mer 28 Oct 2009 - 9:42 |
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- http://www.lanutrition.fr/Compl%C3%A9ments-alimentaires-faut-il-avoir-peur-du-Codex-Alimentarius-a-2808.html a écrit:
- Les lecteurs de LaNutrition.fr et toutes les personnes qui se préoccupent de leur santé sont inquiets : les compléments alimentaires seraient menacés.
Le Codex Alimentarius, une commission mondiale chargée des questions d’alimentation, pourrait les interdire purement et simplement. Vrai ou faux ? La rumeur s’amplifie depuis quelques semaines, largement colportée par Internet : d’ici le 31 décembre 2009, nous n’aurons plus accès à aucun complément alimentaire d’aucune sorte. Vitamines, minéraux, antioxydants et autres seront relégués au rang de substance toxique. Le responsable : le Codex Alimentarius. C’est du moins ce que dit la rumeur… La vidéo a été vue des centaines de milliers de fois sur Internet, vous pouvez toujours la consulter sur Dailymotion. Le titre donne le ton : « L’ordre moisi du Codex Alimentarius ». Il s’agit en fait d’une conférence donnée par un médecin neurologiste, le docteur Rima Laibow, sous la houlette de la Natural Solutions Foundation. Cette dernière se propose d’emblée de nous aider à « comprendre l’ennemi ». L’ennemi en question : le Codex Alimentarius. Selon les bruits qui courent sur le net et ailleurs, vitamines, minéraux et autres compléments alimentaires verront leur fin en date du 31 décembre 2009, date à laquelle le Codex Alimentarius est supposé entrer en vigueur dans les 175 pays qui y adhèrent. Ya-t-il du vrai dans toutes ces affirmations ou tout cela n’est-il qu’un tissu de mensonge sous couvert de théorie conspirationniste ? LaNutrition.fr a tenté de démêler le vrai du faux. Le Codex Alimentarius a-t-il été créé par les industriels de l’agro-alimentaire ? Si l’on en croit les propos du docteur Laibow, le Codex serait une « organisation commerciale ». En fait La Commission du Codex Alimentarius a été créée en 1963 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Food and agriculture organization (FAO). Quel est le rôle du Codex ? Objectif annoncé : élaborer des normes alimentaires, des lignes directrices et d'autres textes. Objectif affiché : la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments et la coordination de tous les travaux de normalisation ayant trait aux aliments entrepris par des organisations aussi bien gouvernementales que non gouvernementales. Les compléments alimentaires vont-ils être interdits par le Codex Alimentarius ? Pour en avoir le cœur net, nous avons consulté la direction générale de la consommation, la concurrence et la répression des fraudes (DGCCRF). La réponse est sans appel : en aucun cas le Codex n’a force de loi. La commission du Codex Alimentarius émet uniquement des recommandations auxquelles les pays membres ne sont pas tenus de se conformer. Qu’est-ce qui règlemente le marché des compléments alimentaires ? Le marché des compléments alimentaires est régi en France par l’arrêté du 9 mai 2006 relatif aux nutriments pouvant être employés dans la fabrication des compléments alimentaires. Ce texte donne la liste des vitamines et minéraux pouvant être utilisés pour la fabrication de compléments alimentaires que vous pouvez consulter sur le site de Légifrance.
D’où vient la date du 31 décembre 2009 ? A partir de cette date, la liste des substances autorisées pourrait en effet être modifiée, non pas par le Codex Alimentarius mais par une directive de l’Union européenne sur les compléments alimentaires qui prendra effet à cette date. Le Codex Alimentarius s’intéresse-t-il aux compléments alimentaires ? Pour ce qui est du Codex, il existe bel et bien une commission chargée de la question des compléments alimentaires. En juillet 2005 le Codex a adopté un « guideline » pour les compléments alimentaires à base de vitamines et minéraux, mais ces textes n’ont que valeur de recommandations et ne recommandent de toute façon pas l’interdiction des compléments alimentaires. La principale crainte relayée par la rumeur semble donc pour l’instant injustifiée : non les compléments alimentaires ne disparaitront pas des étalages au 31 décembre 2009. Ouf… Pour en savoir plus vous pouvez consulter le site du Codex Alimentarius : www.codexalimentarius.net
Dernière édition par matali le Sam 5 Oct 2013 - 12:47, édité 1 fois |
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abeilles82
neutre
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Sujet: codex aliment Sam 5 Oct 2013 - 10:08 |
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Codex Alimentarius:
son rôle et son impact sur votre santé Paul Anthony Taylor
Source: Dr. Rath Health Foundation
Octobre 2006 – Le Codex n’est pas un sujet facile à assimiler. Avec plus de vingt réunions annuelles et des rapports couvrant plus de 1.400 pages publiés pendant la seule année 2005, la plupart des gens se déclarerait soulagée de ne pas connaître les conséquences de ses activités sur leur santé. Mais cet article vous permet de découvrir la réalité globale du support apporté par la Commission du Codex Alimentarius au "commerce avec la maladie".
Qu'est-ce que le Codex?
La Commission du Codex Alimentarius (Codex) est le principal organisme mondial qui fait des propositions , pour toutes les questions concernant la mise en œuvre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Il est en cela consulté par, les directeurs généraux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Créée en 1963, la Commission a pour mission de protéger la santé des consommateurs; de garantir des pratiques loyales dans le commerce des aliments; de promouvoir la coordination de tous les travaux entrepris par des organisations gouvernementales et non gouvernementales en matière de normes alimentaires. Malheureusement, ses activités ne protègent pas la santé des consommateurs et le commerce international des aliments est tout sauf équitable.
Actuellement, la Commission préside plus de 27 sous-comités actifs et des groupes de travail intergouvernementaux spécialisés. Ils ont pour principale fonction de rédiger des normes, des directives et autres documents concernant les denrées alimentaires, dont les suppléments alimentaires. Les versions préliminaires de ces documents sont soumises à l’approbation finale de la Commission qui recommande leur adoption comme nouvelles normes globales.
Comment le Codex a-t-il un impact sur votre vie et votre santé?
Si les pays sont théoriquement libres d’adopter ou non les normes et les directives développées par le Codex, la création de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (le 1er janvier 1995) a fondamentalement modifié leur statut international. Ces normes et directives sont maintenant de plus en plus utilisées par l’OMS comme référence pour résoudre des litiges commerciaux internationaux concernant des produits alimentaires. Par conséquent, le risque potentiel d’être impliqué dans un litige et d’être débouté rend de fait obligatoire l’adoption des normes et directives du Codex, puisque les pays membres de l’OMS n’ont guère d’autre choix que de les appliquer. Comme 149 pays sont actuellement membres de l’OMS, que les normes et les directives du Codex couvrent pratiquement n’importe quel type d’aliment que vous pouvez nommer, il est évident que les activités du Codex ont un impact direct sur la vaste majorité des habitants de notre planète.
Outre son travail sur les aliments ordinaires, le Codex définit les normes et les directives applicables aux vitamines, compléments alimentaires, produits issus de l’agriculture biologique, allégations sanitaires, organismes génétiquement modifiés, étiquetage de produits, publicité, additifs, résidus de pesticides (cette liste n’est pas exhaustive). Par conséquent, dans tous ces domaines, des preuves indéniables existent et démontrent que le Codex place les intérêts économiques – et en particulier ceux des industries chimiques et pharmaceutiques – avant la santé des consommateurs.
Directives du Codex sur les compléments alimentaires et vitamines et sels minéraux
En juillet 2005, la Commission du Codex réunie à Rome a adopté les Directives sur les compléments alimentaires en vitamines et sels minéraux comme une nouvelle norme globale. Rédigées sur la base d’une directive restrictive de l’Union européenne sur les compléments alimentaires, ces directives proposent de définir des limites supérieures pour les dosages de vitamines et de sels minéraux, d’interdire toute allégation présentant les vitamines et les sels minéraux comme capables de prévenir, soulager, traiter ou guérir des maladies. Compte tenu de la quantité massive de preuves démontrant les avantages impressionnants pour la santé des compléments alimentaires, nous constatons que loin de protéger la santé des consommateurs, l’application globale de ces directives aura pour principale conséquence de réserver la vente de produits de santé, thérapeutiques, curatifs et préventifs, à la seule industrie pharmaceutique.
Allégations sanitaires
Il existe déjà plusieurs textes du Codex qui définissent de manière restrictive les avantages pour la santé qui pouvant être attribués à des produits alimentaires. L’un des plus importants réunit les « Directives générales du Codex concernant les allégations ». Adoptées en 1979 puis révisées en 1991, ces directives peuvent être perçues comme la base du problème posé par le Codex. En effet, en définissant des restrictions applicables à des soins naturels, elles visent de fait à garantir que les seuls produits qui peuvent légitimement prétendre prévenir, soulager, traiter et guérir des maladies sont des produits pharmaceutiques. Plus spécifiquement et à seul titre d’exemple, les « Directives générales du Codex concernant les allégations » interdisent toutes les « allégations laissant entendre qu'une alimentation équilibrée normale ne peut pas fournir tous les éléments nutritifs en quantité suffisante », et interdisent également toutes les « allégations relatives à la valeur d'un aliment donné pour prévenir, soulager, traiter ou guérir une maladie, un trouble ou un état physiologique particulier ». Il est donc démontré que fondamentalement, ces directives protègent les brevets que l’industrie pharmaceutique détient pour contrôler nos systèmes de santé.
Produits issus de l'agriculture biologique
Au cours des dernières années, les aliments biologiques ont fait l’objet d’une attention accrue du Codex. Il est maintenant de plus en plus évident que le Comité Codex sur l’étiquetage des denrées alimentaires s’efforce d’édulcorer les normes globales sur les produits issus de l’agriculture biologique afin d’autoriser l’utilisation de substances comme le dioxyde de soufre, qui peut provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes ; le nitrite de sodium et le nitrate de sodium qui sont potentiellement cancérigènes et qui ont été impliqués dans des cas d’hyperactivité enfantine ; la carraghénine dont l’association avec la formation d’ulcères des intestins et des tumeurs intestinales cancéreuses a été mise en évidence. De plus, la Commission du Codex Alimentarius a récemment autorisé des études visant à inclure l’éthylène dans les directives du Codex sur la production, le traitement, l’étiquetage et le marketing des produits issus de l’agriculture biologique. L’éthylène sert à induire artificiellement la maturation des fruits et des légumes pendant leur transport. L’autorisation de son utilisation sur des produits biologiques constituerait une étape dangereuse vers l’acceptation de pratiques agricoles douteuses et anti-naturelles qui affectent déjà les aliments issus de l’agriculture conventionnelle.
Pourquoi le Codex souhaite t-il édulcorer les normes des produits biologiques ? À la base, simplement parce que les produits bios se vendent à des prix plus élevés que les produits non-bios et que les grands producteurs non-biologiques pourront ainsi avoir de meilleures possibilités de pénétrer sur ce marché des produits biologiques et générer de vastes profits. À un autre niveau, les produits biologiques sont meilleurs à la santé que les produits conventionnels, puisque leurs teneurs en micronutriments sont plus élevées. En outre, les produits bios ne contiennent bien sûr ni pesticides, ni résidus de traitements vétérinaires, ni organismes transgéniques. Comme la bonne santé n’est pas compatible avec les intérêts du "commerce avec la maladie", la croissance de la demande pour des produits biologiques peut être perçue comme une menace pour les industries pharmaceutiques et chimiques. Non seulement ces produits génèrent naturellement une bonne santé, mais ils réduisent la demande en pesticides, en médicaments vétérinaires, en aliments contenant des organismes transgéniques et menacent donc les bénéfices de ces industries.
De plus, contrairement aux semences transgéniques, les semences d’origine biologique ne peuvent pas être brevetées. Comme certains leaders de l’industrie pharmaceutique et chimique, incluant Bayer et BASF, sont aussi des leaders de l’industrie des biotechnologies, il est facile de voir que la popularité croissante des produits d’origine biologique inbrevetables constitue une menace grave pour les bénéfices du "commerce avec la maladie" de l’industrie pharmaco-chimique.
Aliments trangéniques
La Commission du Codex Alimentarius a adopté ses premières directives et principes pour les aliments génétiquement modifiés (GM ou transgéniques) en 2003. Ces textes ont ensuite été utilisés aux États-Unis, au Canada et en Argentine pour déclencher et gagner un litige commercial intenté par l’OMS contre l’Union européenne (EU), au cours duquel on a fait valoir que l’UE avait appliqué un moratoire sur l’approbation et l’importation de produits contenant des ingrédients transgéniques.
Le Codex prépare d’autres directives et normes concernant les aliments contenant des organismes GM. Leur adoption contribuera à rendre obligatoires l’autorisation et l’importation de produits GM compatibles à ses normes et directives dans tous les pays membres de l’OMS. Simultanément, les États-Unis, le Canada et l’Argentine exercent une pression maximale pour que les fabricants et les exportateurs de produits alimentaires GM ne soient pas obligés d’indiquer sur leurs emballages la présence d’organismes transgéniques. C’est exactement ce que les grands producteurs de produits transgéniques souhaitent, puisqu’ils ont depuis longtemps compris que l’opposition aux organismes transgéniques continuera de progresser et qu’ils ne pourront pas changer l’opinion publique assez rapidement.
Contrairement aux semences ordinaires, les semences transgéniques peuvent être brevetées. En cela réside la vraie raison de tous les efforts des entreprises du secteur des biotechnologies pour inonder les marchés mondiaux de ce type de produit. Le potentiel en bénéfices à long terme est phénoménal, comparable à ceux du marché des produits pharmaceutiques. En outre, comme les principaux acteurs de l’industrie pharmaceutique, tels que Bayer et BASF, occupent aussi des positions de premier ordre dans l’industrie des biotechnologies, il est facile de constater que l’industrie pharmaceutique est une fois de plus un des principaux bénéficiaires des décisions prises par le Codex.
Du point de vue de l’industrie pharmaceutique, un produit non brevetable ne présente que très peu ou aucun intérêt. De ce fait, la popularité croissante des compléments alimentaires, des produits naturels, des méthodes de soins naturelles, et même des aliments biologiques constitue une menace très sérieuse pour l’industrie pharmaceutique. Les groupes d’intérêt financier derrière la Commission du Codex Alimentarius ne le savent que trop bien. Ils se sont donc engagés dans une lutte au finish pour protéger et maintenir leur monopole sur l’industrie de la santé et le renforcer par son expansion dans le secteur des organismes génétiquement modifiés.
Etiquetage des aliments
Le Comité Codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires (CCFL) existe depuis 1965. L’étiquetage des aliments est une question essentielle pour la diffusion des informations sur la santé et la sécurité sanitaire. Toute restriction sur le contenu des étiquetages (et de la publicité) contribue à empêcher les fabricants de compléments alimentaires d’informer les consommateurs des avantages prouvés d’un régime alimentaire naturel et compléments alimentaires naturels. Le CCFL a refusé de reconnaître le rôle d’une nutrition optimale pour prévenir, soulager, traiter et guérir les maladies. Par conséquent, nous constatons que CCFL agit dans l’intérêt du "commerce avec la maladie" de l’industrie pharmaceutique, au lieu de protéger la santé des consommateurs.
Les débats pour décider si le Codex devrait ou non travailler sur des questions relatives à la publicité et définir les méthodes à utiliser se poursuivent depuis au moins 1972.
Ces débats ont occupé une bonne partie de la réunion du CCFL en mai 2006 à Ottawa, où ils se sont focalisés sur la nécessité d’une étude pour savoir si le Codex devait ou non produire une définition de la publicité et, dans l’affirmative, où une telle définition devrait figurer dans les textes du Codex. Après maintes discussions, le CCFL a décidé qu’une étude visant à produire une définition de la publicité était nécessaire.
Dans une perspective de santé naturelle, la définition proposée est loin d’être satisfaisante: « Publicité: tout support destiné au public par tout autre moyen qu’une étiquette, dans l’intention, ou ayant la capacité, d’influencer et de former les attitudes, les opinions, les comportements pour promouvoir directement ou indirectement la vente d’une denrée alimentaire ».
Cette formulation soulève plusieurs questions essentielles.
Outre une potentielle utilisation pour interdire la publicité des travaux de recherche scientifique – même publiés, légitimes, révisés par des spécialistes compétents indépendants, cette définition pourrait servir à interdire à des organisations de protection de la santé naturelle à but non lucratif de diffuser des informations capables d’influencer et de former les attitudes, les opinions, les comportements vis à vis de la vente de compléments nutritionnels.
On peut aussi penser que des restrictions sur la publicité, d’après cette définition, pourraient être contraires à la liberté d’expression et/ou la liberté d’opinion, la liberté de rechercher, d’obtenir et de partager des informations et des idées sans limitations de moyens et sans frontières (ces droits sont protégés par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits humains des Nations Unies).
Quoi qu’il en soit, comme le "commerce avec la maladie" et donc la survie de l’industrie pharmaceutique dépend des restrictions qui peuvent être imposées sur tous les moyens qui pourraient permettre aux consommateurs d’obtenir des informations sur la santé naturelle, les restrictions potentiellement applicables à la publicité sont évidemment une question stratégique pour le Codex.
Additifs alimentaires
Le Codex a créé un comité dédié aux questions de sécurité des additifs alimentaires. L’une de ses principales responsabilités est de déterminer les limites maximales autorisées. L’index Codex des additifs alimentaires liste actuellement environ 300 additifs synthétiques et naturels autorisés dans les denrées alimentaires.
Même s’il est exact que certains additifs artificiels ne présentent pas de risques particuliers lorsqu’ils sont consommés en petites quantités et séparément les uns des autres, le Codex n’a accordé aucune attention réelle au fait que ces produits chimiques sont consommés ensemble dans des combinaisons diverses. Pour le plus grand avantage de leurs fabricants, les effets accumulés à long terme de la consommation de produits chimiques et d’additifs artificiels combinés sont largement ignorés.
Les maladies causées ou aggravées par la consommation à long terme de pesticides élargissent le marché potentiel des médicaments.
Il est intéressant de constater qu’un grand nombre d’additifs artificiels sont fabriqués par les mêmes entreprises pharmaceutiques et chimiques qui souhaitent faire interdire les suppléments vitaminés et forcer les aliments transgéniques dans nos assiettes. Comme pour les produits pharmaceutiques et les semences transgéniques, ces substances existent parce qu’elles peuvent générer des bénéfices prodigieux grâce à leur droit à un brevet.
Pesticides
Le Comité des résidus de pesticides du Codex existe depuis 1966. Il est responsable de la définition des limites maximales des résidus de pesticides dans des denrées alimentaires spécifiques ou dans des catégories d’aliments. Ici encore la sécurité de chaque pesticide est examinée séparément et les effets à long terme de leur consommation combinée sont en général ignorés. Comme un grand nombre de ces produits chimiques sont fabriqués par des entreprises pharmaceutiques et chimiques, il est facile de voir que leur consommation généralisée a un double avantage financier, puisqu’ils augmentent le potentiel commercial des médicaments brevetés conçus pour traiter les maladies que ces additifs combinés peuvent provoquer.
Conclusions
La Commission du Codex Alimentarius ne s’intéresse pas qu’aux suppléments alimentaires. Elle est le champ de bataille principal de la guerre politique qui déterminera aura le pouvoir et contrôlera les approvisionnements en nourriture du monde ,de la ferme à la fourchette. Cette "guerre" est menée par un ensemble complexe et très ramifié d’organismes internationaux, de grandes entreprises, d’intérêts financiers, ayant pour objectifs primordiaux le commerce et les bénéfices, et non pas la santé humaine.
Actuellement, il semble que les vainqueurs financiers à long terme de cette guerre pour le contrôle des ressources alimentaires de la planète seront probablement les industries pharmaceutiques et chimiques. En particulier grâce à l’adoption (presque inévitable) d’autres directives du Codex sur les produits alimentaires dérivés de la biotechnologie. Par conséquent, notre liberté de choix, notre santé et notre environnement sont clairement mis en danger.
La santé optimale et la bonne nutrition sont des menaces pour le "commerce avec la maladie" de l’industrie pharmaceutique parce qu’elles réduisent le marché des produits alimentaires synthétiques. Une alimentation libre de résidus de pesticides, d’additifs artificiels et autres contaminants dépend par définition de la diminution globale, voire idéalement d’une élimination totale, de ces produits chimiques dans l’alimentation. Une telle évolution ne peut évidemment pas être dans l’intérêt des entreprises pharmaceutiques et chimiques qui les fabriquent. Une telle réduction de la consommation des produits chimiques se traduirait par une baisse des bénéfices et une amélioration de la santé pour des populations tout entières.
En conclusion, même si le soutien apporté par la Commission du Codex Alimentarius au "commerce avec la maladie" ne fait plus la une des médias, il se poursuit inlassablement et la portée immense de ses activités représente un grave danger pour la santé de l’humanité, aujourd’hui et demain.
Souhaitons-nous un monde où l’accès à des aliments réellement nutritifs et sûrs et à des compléments alimentaires efficaces soit limité et contrôlé par les intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique et chimique ? Si votre réponse est négative, vous devez agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. ---------------------- |
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pasmonnom
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Sujet: Re: codex alimentarius Sam 5 Oct 2013 - 13:21 |
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je ne donne que mon humble avis, les pourcentages augmentent, mais tiennent ils compte de l'augmentation de la population? autrement, pollution + alimentation polluée= maladie quand on voit ce que l'on donne aux enfants dès leurs naissances, ça fait froid dans le dos j'ai eu l'occasion de lire les ingrédients du lait de croissance ca..ia je frémis.on les empoisonne avec la bénédiction des maternités, pédiatre et autres, ils faudrait que les parents réagissent. mon fils et ma belle fille ne sont pas différents des autres, mais ils préparent les repas des enfants . ils font au mieux ce qui est mieux que rien |
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Sujet: Re: codex alimentarius |
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