écologie, simplicité, fait-maison |
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Rhiannon
neutre
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Sujet: Nicolas HULOT Mar 1 Aoû 2006 - 18:10 |
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Rappel du premier message :
Nicolas Hulot candidat à la présidence en 2007 ? Vrai ou faux ? Je profite de cette "nouvelle" pour rendre hommage à ce grand Monsieur. Voici quelques liens et articles :
http://www.fondation-nicolas-hulot.org/
http://www.defipourlaterre.org/
http://www.planete-nature.org/
http://www.ecole-nicolas-hulot.org/
http://www.ushuaia.com/
Je vous invite à écrire à Nicolas Hulot afin de l'encourager à se présenter à la prochaine élection présidentielle et de le soutenir. Pour cela, vous pouvez lui envoyer vos emails à cette adresse : fnh@fnh.org
MERCI ! |
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matali
modo
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Jeu 14 Juil 2011 - 13:44 |
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Avec le passé politique français, j'avoue que ça m'attriste de constater que la France a encore un rôle à jouer à d'autres niveaux que le sien... Loin d'être un modèle quand même.
Les hommes politiques ne devraient pas avoir autant d'importance, ce sont les programmes qui comptent. Normalement, en démocratie, on n'élit pas un homme mais on vote pour un programme, des idées, une mise en oeuvre. Nicolas Hulot n'avait pas de programme, c'était un homme médiatique. Bayrou est sans doute un homme clairvoyant mais connais-tu son programme ? Et si les écolos ne sont pas les mieux placés pour défendre la cause de l'environnement, cela montre que les hommes ont pris le pas sur les idées. |
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Douce Jacinthe
jardinier-ère
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Jeu 14 Juil 2011 - 15:05 |
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C'est vrai, tu as raison. Trop peu d'attention est portée au programme, c'est pourtant essentiel.
Je trouve cependant très important de se pencher aussi sur la personne, l'intégrité de cette personne, ses capacités de réflexion et de mise en application...
Car ce n'est pas un programme qui agit, mais une personne qui agit pour mettre en oeuvre le programme. Si la personne ment sur son programme, c'est grave...
On doit tenir compte des deux: de la personne et du programme. |
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matali
modo
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Jeu 14 Juil 2011 - 15:24 |
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A priori non... la personne est au service du programme, le programme devrait être appliqué quelle qu'elle soit... n'importe qui peut être élu et peu importe qui c'est tant que le programme élu est appliqué.
Dans les faits, les personnes élues deviennent des personnages plus importants que les autres. Elles se permettent même de modifier le programme et de profiter personnellement de ce pouvoir. C'est une réalité qui donne une importance inappropriée à la personne qui (re)présente le programme. |
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Douce Jacinthe
jardinier-ère
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Jeu 14 Juil 2011 - 17:02 |
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Encore faut-il que la personne ait les capacités d'appliquer le programme, cela demande des compétences...
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Douce Jacinthe
jardinier-ère
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Jeu 14 Juil 2011 - 17:03 |
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Et donc il faut tester la personne pour savoir si elle ne va pas changer le programme ou le faire sans consulter les citoyens... D'où l'importance de voter à la fois pour une personne et un programme... |
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matali
modo
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Sam 16 Juil 2011 - 16:12 |
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Oui... mais non. Ce n'est pas UNE personne qui applique le programme. |
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Douce Jacinthe
jardinier-ère
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Dim 17 Juil 2011 - 19:07 |
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C'est bien vrai, mais hélas , on vote en France pour seulement le président. Pas pour toute l'armée de ministres après qu'il va choisir lui-même... non ? Et faut choisir une personne qui ne va pas faire trop de conneries avec le programme de son parti... et qui a un programme intéressant...
Par contre vous votez pour votre parlement si j'ai bien saisi. Alors là, oui... Il faut voir quel est le programme de ces personnes... |
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matali
modo
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Mer 5 Sep 2018 - 19:25 |
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Un article qui m'a bien plu :
- Nicolas_Hulot:_une_démission_salutaire,_un_tournant_historique,28_AOÛT_2018_PAR_EDWY_PLENEL_Médiapart a écrit:
- La décision solitaire, prise sans aucun calcul, à la fois sincère et réfléchie, la démission de Nicolas Hulot du gouvernement d’Édouard Philippe, où il tenait le ministère de la transition écologique et solidaire, a une double dimension.
D’abord, une portée immédiate en mettant encore plus à nu l’impasse de la présidence d’Emmanuel Macron qui, en une année, a abandonné tous les faux-semblants de son « en même temps » électoral, se révélant sourde aux attentes profondes de la société et aux enjeux décisifs de notre époque. Ensuite, un caractère historique en résonnant comme le cri d’alarme d’un homme de bonne volonté, libre de tout préjugé partisan, face à la crise de civilisation qui menace de submerger notre espèce et de ruiner le tout-vivant du monde.
« On s’évertue à entretenir un modèle économique responsable de tous ces désordres climatiques » : parmi les explications données par Nicolas Hulot lors de l’annonce en direct de France Inter de son départ du gouvernement, cette phrase calme et posée est en même temps le réquisitoire le plus impitoyable contre la politique imposée à la hussarde par Emmanuel Macron depuis son élection. Ce pouvoir « pro-business » que vante, sans aucun état d’âme, la ministre du travail Muriel Pénicaud dans une note confidentielle récemment révélée par L’Express a tourné le dos à l’intérêt général et au souci du commun.
Énumérant avec émotion toutes ses batailles perdues face aux divers lobbys des intérêts privés, voraces et égoïstes, au point de confier le vertige qui l’a saisi de devenir à son tour « cynique » – « Je me suis surpris à des moments à abaisser mon seuil d’exigence » –, Nicolas Hulot ne montre pas seulement que le discours écologique n’est, dans la communication macronienne, qu’un supplément d’âme que démentent les choix réels en faveur d’un capitalisme « off shore », avide de rentabilité immédiate et aveugle aux solidarités collectives. Il souligne surtout que des politiques économiques ultralibérales, qui creusent les inégalités, défont les droits sociaux et promeuvent la compétition à outrance, sont incompatibles avec le défi écologique que doit relever l’humanité.
Vous êtes le vieux monde, dit en somme Nicolas Hulot à Emmanuel Macron et à la petite troupe qui l’accompagne, alors même que l’urgence en réclame radicalement un nouveau, à l’opposé de ce que vous incarnez : obsession de la croissance, de l’accumulation, de la consommation ; défense de la concurrence, du chacun pour soi, de l’enrichissement égoïste ; attaque contre tout ce qui fait tenir ensemble une société, cette exigence « solidaire » qu’il avait imposée à l’enseigne de son ministère ; indifférence aux devoirs impératifs qu’impose le destin commun d’une humanité partagée face aux migrations provoquées par les désordres du monde ; refus de donner droit – voire d’entendre au point de réprimer leur expression – aux revendications portées par toutes celles et tous ceux qui, sur le terrain, inventent les alternatives de demain, par des exigences indissociablement démocratiques, sociales et écologiques…
La modernité revendiquée par Emmanuel Macron n’est autre que celle de l’éternel vieux monde des politiques conservatrices qui préservent l’ordre établi au service d’intérêts économiques socialement minoritaires. C’est celle qu’illustrait le philosophe Emmanuel Terray dans Penser à droite (Galilée, 2012 – lire ici) : une politique du fait établi, d’un réel indépassable, de la force des choses et de l’absence d’alternative qui s’était largement donnée à voir lors de l’entretien accordé à Mediapart et à RMC-BFM le 15 avril (voir ici un résumé, là l’intégralité et là mon commentaire). De ce point de vue, le macronisme est un « présentisme », tel que l’avait défini l’historien François Hartog : alors qu’il faudrait prendre le risque de la rupture et de l’invention, il n’imagine pas au-delà du présent immédiat. Tout simplement parce qu’il a fait le choix de préserver et renforcer les intérêts d’une minorité au détriment du sort du plus grand nombre.
Alors que cette rentrée est marquée par la vérité brutale des choix budgétaires (cadeaux fiscaux aux très riches et aux grandes entreprises, appauvrissement de l’État, pression sur les ménages et les retraités – lire ici) et après la mise à nu d’une pratique monarchique du pouvoir par l’affaire Benalla (où le bon plaisir du Prince règne au détriment du sens de l’État – lire là), le choix de Nicolas Hulot vide de leur substance les discours écologiques de circonstance d’Emmanuel Macron, les ramenant à de purs effets de manche démagogiques. La planète et l’espèce qui la domine, notre humanité largement prédatrice et terriblement inconsciente, appellent une ambition politique qui aille bien au-delà du conte pour enfant qu’illustrait la vidéo élyséenne d’un président éteignant lui-même les lumières (lire ici l’article de Jade Lindgaard).
Mediapart l’a encore largement documenté cet été (lire notamment notre série ici et là notre état de la planète) : nous faisons face à une crise de notre civilisation occidentale telle qu’elle s’est imposée au monde depuis cinq siècles dans sa triple dimension marchande, technicienne et nationaliste. Interdépendant, notre monde court à sa perte faute d’un sursaut de solidarité entre les nations et parmi les peuples. Face à ce défi, ceux qui nous gouvernent ne sont pas réalistes mais irresponsables tant ils croient que tout peut continuer comme avant. Depuis la fin de l’âge de bronze, de Rome aux Mayas, il est souvent arrivé, dans l’histoire de l’humanité, que des civilisations s’effondrent comme l’ont rappelé Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur indispensable Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015 – lire ici). Interagissant les unes sur les autres, les causes en sont toujours multiples, mais ce qui les lie toutes ensemble, c’est l’aveuglement de court terme de ces sociétés sur elles-mêmes, leur oubli des relations qui les font tenir pour privilégier les compétitions qui les ruinent. Il est bien temps, s’il n’est pas déjà trop tard, de changer de logiciel.
En ce sens, cette démission ministérielle est un heureux et salutaire retour à la case départ, celle de l’Appel des solidarités (le site est ici) qui fut le seul engagement de Nicolas Hulot lors de la campagne présidentielle de 2017 (voir ici et là), résolument du côté du bouillonnement de la société civile, effervescence créatrice que l’on a retrouvée cet été à l’Université d’été solidaire de Grenoble. Le chamboule-tout que les circonstances ont offert à Emmanuel Macron, cet « en marche » mouvementiste devenu un « en force » autoritaire depuis qu’il est au pouvoir, tournant le dos à cette majorité d’électeurs et d’électrices qui l’ont élu non pas par soutien à sa politique mais afin de barrer l’extrême droite, ont éclipsé cette dynamique portée par plus de quatre-vingts associations, parmi lesquelles la Fondation Nicolas-Hulot (devenue depuis Fondation pour la Nature et l’Homme), à l’initiative d’Emmaüs et de son président Thierry Kuhn (revoir ici et là les vidéos de deux débats organisés par Mediapart à ce propos).
« Nous sommes le monde de demain » : il suffit de relire cet Appel des solidarités pour prendre la mesure du gouffre qui s’est creusé entre cette attente de bonne volonté, sans préjugés ni a priori, et la brutale réalité de la présidence Macron, son cynisme économique et son amoralisme politique. La démission de Nicolas Hulot, qui a tiré la seule conséquence logique de l’impasse dans laquelle il était depuis le premier jour de son pari gouvernemental solitaire, rend ces mots plus actuels que jamais, tel un appel à la mobilisation générale de la société pour inventer collectivement l’alternative qui nous manque :
« Nous continuerons à affirmer qu’aucun être humain n’est illégal sur terre et que chaque homme, chaque femme, chaque enfant y occupe une place légitime. Nous continuerons à lutter, sans concession, contre un modèle qui produit de l’exclusion et qui détruit la planète. Nous continuerons à combattre toute forme de résignation et de repli sur soi. Nous continuerons à opposer l’entraide à la compétition et à la concurrence de tou.te.s contre tou.te.s. Nous continuerons à défendre la justice sociale, l’accès universel et sans condition aux droits fondamentaux, la solidarité avec les générations futures. Nous continuerons à militer pour la liberté d’aller et venir, de créer, d’innover, d’imaginer d’autres possibles. Nous continuerons à construire des alternatives, des oasis de liberté et d’égalité. Nous continuerons à prendre des initiatives, petites et grandes, qui remettent l’humain au centre. Nous continuerons à rassembler toutes celles et tous ceux qui fabriquent dès à présent les solutions de demain. Nous nous déclarons responsables de notre communauté de destin, responsables de l’héritage que nous laisserons à nos enfants. Nous sommes les artisans d’une nouvelle forme de radicalité. Une radicalité humaniste et fraternelle. Ensemble, nous décrétons l’état d’urgence sociale, écologique et solidaire. Ensemble, nous sommes déjà le monde de demain. »
Il arrive parfois que le sursaut d’un seul homme réveille l’indifférence alentour. Tout est lié, l’écologie, le social, la démocratie, nous dit cet aveu d’échec de Nicolas Hulot. Croire qu’une politique sociale étroitement nationale se suffit à elle-même, dans l’indifférence au monde et aux autres, c’est faire le lit de la xénophobie et du racisme comme l’illustre dramatiquement l’alliance sur cette base du Mouvement Cinq Étoiles et des héritiers du fascisme italien. Croire que moins de démocratie aide à relever les défis colossaux qui s’imposent à notre humanité commune, c’est ouvrir la voie à des régimes autoritaires aussi désastreux pour leurs propres peuples que pour la paix du monde. Croire qu’une politique résolument écologique peut s’imposer et s’épanouir sous des pouvoirs menant des politiques sociales injustes et des politiques économiques prédatrices, c’est accroître les désordres et les dangers que l’on veut conjurer.
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petiteflow
bricoleur-se
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Jeu 6 Sep 2018 - 8:30 |
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Chouette
modo
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Jeu 6 Sep 2018 - 8:57 |
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quand on a la "preuve" que la réalité des lobbys est encore pire que ce qu'on pensait... |
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sandalette
neutre
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Dim 9 Sep 2018 - 11:10 |
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Ben la au moins c'est clair... pour une majorité de gens j'espère, qu'enfin ça bouge |
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Chouette
modo
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Sujet: Re: Nicolas HULOT Mar 11 Sep 2018 - 7:42 |
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je ne suis pas sûre que ça va faire bouger.... de nos jours, les gens ne bougent plus sauf quand on touche à ce qu'ils ont à ce moment là dans leur portefeuille (même pas quand il s'agit de ce qu'ils auront dans quelques années cf les retraites). Tout nous pousse a avoir une vision à court terme. Ca fait longtemps qu'on ne parle plus de moyen ou de long terme. Une société de l'immédiat (bon, je crois que je vais aller me recoucher, je ne suis pas très optimiste ce matin ) |
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Sujet: Re: Nicolas HULOT |
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